Plusieurs recours ont été déposés par un collectif d'opposants et par le Parc naturel régional du Verdon contre les arrêtés ministériels autorisant la construction d'une ligne à très haute tension sur le site classé. Des magistrats du Conseil d'Etat se sont rendus mardi sur place avant de statuer sur ces recours.
Les quatre magistrats, dont le président de la 10e section du contentieux du Conseil d'Etat, Christian Vigouroux, ont effectué une visite en hélicoptère puis en voiture de l'ensemble des sites concernés. Ils rendront leur décision «avant la fin juin» a indiqué Christian Vigouroux.
Dans leur déplacement, ils étaient accompagnés du directeur régional de RTE (Réseau de transport d'électricité) qui doit construire la ligne et de l'un des principaux opposants, Robert Ferrato, président de l'Association pour la protection des sites du Verdon.
Pour rappel, cette ligne de 400.000 volts doit relier Boutre (Var) au Broc-Carros (Alpes-Maritimes), en traversant le site classé à deux endroits. La ligne traverse les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes et du Var. Elle doit se substituer à une ligne de 225.000 volts et entraînera la suppression d'une autre ligne, parallèle, de 150.000 volts. Ces deux lignes avaient été construites dans les années 30 et 60, avant le classement des gorges du Verdon en mai 1990. Le projet, objet depuis 20 ans d'une lutte acharnée entre EDF et défenseurs de l'environnement, avait été conforté en 2003 par le feu vert de la commission nationale supérieure des sites avant d'être déclaré d'utilité publique en décembre 2005.
Dans leur déplacement, ils étaient accompagnés du directeur régional de RTE (Réseau de transport d'électricité) qui doit construire la ligne et de l'un des principaux opposants, Robert Ferrato, président de l'Association pour la protection des sites du Verdon.
Pour rappel, cette ligne de 400.000 volts doit relier Boutre (Var) au Broc-Carros (Alpes-Maritimes), en traversant le site classé à deux endroits. La ligne traverse les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes et du Var. Elle doit se substituer à une ligne de 225.000 volts et entraînera la suppression d'une autre ligne, parallèle, de 150.000 volts. Ces deux lignes avaient été construites dans les années 30 et 60, avant le classement des gorges du Verdon en mai 1990. Le projet, objet depuis 20 ans d'une lutte acharnée entre EDF et défenseurs de l'environnement, avait été conforté en 2003 par le feu vert de la commission nationale supérieure des sites avant d'être déclaré d'utilité publique en décembre 2005.