Après la maison à 100.000 ?, la maison à 55.000 ?, voire 50.000 euros avec l'aide de subventions ! C'est le projet dans lequel s'est lancée la petite ville bretonne de Ploërmel. Explications.
La ville de Ploërmel (Morbihan) a décidé d'aller plus loin que le dispositif de la maison à 100.000?, annoncé en février 2005 par Jean-Louis Borloo. Et lance un projet de maisons de l'ordre de 55.000 euros. Public visé : les ménages modestes ! Ces maisons sont destinées aux personnes sous plafond de ressource qui peuvent bénéficier des prêts à taux zéro ou des prêts accession sociale, selon Paul Anselin, le maire de cette commune de 10.000 habitants.
D'une vingtaine de pavillons, le premier lotissement, devrait voir le jour en décembre, a indiqué le maire. Le prix avoisinera les 55.000 euros pour un T3 de 63 m2 et jusqu'à 110.000 euros environ pour un T5, tous de plain-pied, avec un terrain de 250 m2, selon la mairie qui travaille en partenariat avec la Société nationale immobilière (SNI), une filiale de la Caisse des Dépôts et consignations. Paul Anselin espère même réussir à atteindre les 50.000 euros pour un T3 avec l'aide de subventions. «Le but est que l'acquéreur paye des mensualités égales ou inférieures ce qu'il paie pour un logement social en HLM», précise le maire.
Pour garantir de tels prix, la ville de Ploërmel a opté pour des maisons modulaires. Concrètement, la société allemande Alho montera ainsi en usine des blocs modulaires à structure métallique, qu'elle acheminera ensuite par camions. Le montage final de ces maisons préfabriquées s'effectuera en seulement un mois, ce qui permet de réduire les coûts, assure Guy Bernfeld, directeur général de la SNI. Et de préciser que «cela n'a aucune conséquence sur la qualité de ces maisons», car les constructions bénéficieront toutes le label CQFD (coûts, qualité, fiabilité, délais).
Une chose est sûre, le concept séduit ! Plus d'une centaine d'acquéreurs sont sur les rangs pour le premier lotissement.
D'une vingtaine de pavillons, le premier lotissement, devrait voir le jour en décembre, a indiqué le maire. Le prix avoisinera les 55.000 euros pour un T3 de 63 m2 et jusqu'à 110.000 euros environ pour un T5, tous de plain-pied, avec un terrain de 250 m2, selon la mairie qui travaille en partenariat avec la Société nationale immobilière (SNI), une filiale de la Caisse des Dépôts et consignations. Paul Anselin espère même réussir à atteindre les 50.000 euros pour un T3 avec l'aide de subventions. «Le but est que l'acquéreur paye des mensualités égales ou inférieures ce qu'il paie pour un logement social en HLM», précise le maire.
Pour garantir de tels prix, la ville de Ploërmel a opté pour des maisons modulaires. Concrètement, la société allemande Alho montera ainsi en usine des blocs modulaires à structure métallique, qu'elle acheminera ensuite par camions. Le montage final de ces maisons préfabriquées s'effectuera en seulement un mois, ce qui permet de réduire les coûts, assure Guy Bernfeld, directeur général de la SNI. Et de préciser que «cela n'a aucune conséquence sur la qualité de ces maisons», car les constructions bénéficieront toutes le label CQFD (coûts, qualité, fiabilité, délais).
Une chose est sûre, le concept séduit ! Plus d'une centaine d'acquéreurs sont sur les rangs pour le premier lotissement.
Rappel
En février 2005, le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo avait annoncé un projet de «maison à 100.000 euros». En décembre, il a signé une charte avec une quinzaine de maires recensant les dispositifs déjà existants et utilisables financer cette maison d'au moins 85 m2.
En février 2005, le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo avait annoncé un projet de «maison à 100.000 euros». En décembre, il a signé une charte avec une quinzaine de maires recensant les dispositifs déjà existants et utilisables financer cette maison d'au moins 85 m2.