Avec les échéances électorales à venir, la Confédération du Commerce Inter-entreprises (CGI) table sur l'abandon du projet de décret visant à inscrire les établissements de vente au détail de bricolage sur la liste des secteurs pouvant déroger au droit de repos dominical. La mesure était jugée comme une «réelle menace pour le secteur» de l'approvisionnement au bâtiment.

La CGI est soulagée : bien qu' annoncée depuis plusieurs semaines, la publication du projet de décret du ministre du Travail permettant aux enseignes de bricolage d'ouvrir le dimanche ne semble plus à l'ordre du jour. La CGI et ses fédérations de l'approvisionnement au bâtiment (FNAS, FNBM, FGME, FFQ et FND) qui représentent 160.000 salariés, 50 Mrds € de chiffre d'affaires, 14.000 points de vente et 6.000 entreprises, se sont mobilisées pour dénoncer ce projet considéré comme «une réelle menace pour le secteur». Les professionnels craignent en effet une distorsion de la concurrence entre les groupes de distribution nationale et les TPE ou PME, avec des conséquences dramatiques en termes d'emplois pour les entreprises familiales en zone rurale.

 

La profession espère une prise en compte par le ministre du Travail et par le gouvernement des problématiques et la reconnaissance de l'interaction existant entre les entreprises de l'approvisionnement au bâtiment et les grandes surfaces de bricolage.

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