Une enquête publique a été lancée lundi en Nouvelle-Calédonie, en vue d'autoriser l'exploitation de l'usine métallurgique Goro Nickel du groupe brésilien CVRD.
Organisées par la Province sud, deux enquêtes publiques ont été lancées lundi, l'une sur l'usine chimique de traitement du minerai de nickel et l'autre sur la zone de stockage des déchets de cette unité.
Ce processus d'enquête publique a été vivement dénoncé par Valéry Pasco, président d'«Ensemble pour la planète», qui rassemble une vingtaine d'associations. «Les installations sont quasiment terminées, on met la population devant le fait accompli. C'est scandaleux», a-t-il déclaré sur Radio Djiido. Le responsable écologiste a en outre déploré la brièveté de la procédure, qui «donne quinze jours pour digérer 15.000 pages».
D'un coût de 3,2 milliards de dollars (2,35 milliards euros), l'usine hydrométallurgique Goro Nickel, destinée à produire 60.000 tonnes de nickel et 5.000 tonnes de cobalt, doit entrer en production début 2009.
Ce processus d'enquête publique a été vivement dénoncé par Valéry Pasco, président d'«Ensemble pour la planète», qui rassemble une vingtaine d'associations. «Les installations sont quasiment terminées, on met la population devant le fait accompli. C'est scandaleux», a-t-il déclaré sur Radio Djiido. Le responsable écologiste a en outre déploré la brièveté de la procédure, qui «donne quinze jours pour digérer 15.000 pages».
D'un coût de 3,2 milliards de dollars (2,35 milliards euros), l'usine hydrométallurgique Goro Nickel, destinée à produire 60.000 tonnes de nickel et 5.000 tonnes de cobalt, doit entrer en production début 2009.
