Pour Nathalie Arthaud, les gouvernements successifs de droite et de gauche ont également "laissé tomber les transports en commun, à commencer par le train", au profit des grandes compagnies pétrolières, des fabricants automobiles et des concessionnaires d'autoroutes. Elle dénonce "le manque de personnel et d'investissements dans l'entretien des voies et du matériel et plus particulièrement sur les réseaux secondaires", puisque même la SNCF donne "la priorité aux trains qui rapportent le plus". La solution, non détaillée, consistera donc à mettre fin à ce gaspillage et réorienter l'argent public vers ces services publics.
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Son homologue Philippe Poutou fait le même constat : il recense "de grands projets destructeurs, inutiles pour les populations auxquelles ils sont imposés" et évoque l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, les projets autoroutiers ou les lignes à grande vitesse, qui sacrifient des hectares de terres agricoles "sur l'autel du profit des bétonneurs, Vinci et Cie". Le NPA propose de "reprendre les autoroutes aux groupes capitalistes, sans indemnité ni rachat". Il entend également "favoriser le transport des marchandises par rail et fluvial" et "réduire les distances entre habitat, emplois et services" afin de privilégier les circuits courts et de réduire la place de la voiture.
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