Lors de l'assemblée générale annuelle de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), les professionnels du secteur ont vivement critiqué la politique du gouvernement "qui consiste à réduire la part des investissements en infrastructures de transport dans la production de la France".
"Rendez-nous nos centimes de TIPP" (taxe intérieure sur les produits pétroliers), a lancé Daniel Tardy, président de la FNTP faisant référence à cette taxe qui, à l'origine avait été instituée pour le financement des grands projets, mais s'est peu à peu retrouvée détournée de son objectif premier.
Lors de l'assemblée générale annuelle de la puissante Fédération, le président réélu pour la 6ème fois a rappelé que les ressources des fonds spéciaux représentent quelque 1,6 md d'euros, soit une somme qui serait très bienvenue pour soutenir le financement des actuels grands projets d'infrastructures.
Daniel Tardy s'est également exprimé sur l'audit publié sur les grands projets d'infrastructures, en rappelant que cette étude correspondait pour l'instant uniquement à "une vision comptable". "C'est maintenant aux Politiques de faire leur choix et de décider de l'avenir des projets", notamment du canal Seine-nord qui permettrait au Havre de devenir un vrai port européen et au tunnel Lyon-Turin d'éviter un trafic routier excessif dans les Alpes.
Ces deux projets qui représentent des dépenses de 2,6 milliards d'euros pour le canal et 9 milliards pour le tunnel, sont montrés du doigt par le rapport d'audit qui les considère comme trop onéreux vu les services rendus.
Globalement, Daniel Tardy - qui est également vice-président du Medef - a une nouvelle fois critiqué la politique du gouvernement "qui consiste à réduire la part des investissements en infrastructures de transport dans la production de la France". En 10 ans la part est passée de 1,2% à 0,8% du PIB, a-t-il dit soulignant qu'il s'agissait "d'une tendance très inquiétante pour le développement économique et social de notre pays".
Lors de l'assemblée générale annuelle de la puissante Fédération, le président réélu pour la 6ème fois a rappelé que les ressources des fonds spéciaux représentent quelque 1,6 md d'euros, soit une somme qui serait très bienvenue pour soutenir le financement des actuels grands projets d'infrastructures.
Daniel Tardy s'est également exprimé sur l'audit publié sur les grands projets d'infrastructures, en rappelant que cette étude correspondait pour l'instant uniquement à "une vision comptable". "C'est maintenant aux Politiques de faire leur choix et de décider de l'avenir des projets", notamment du canal Seine-nord qui permettrait au Havre de devenir un vrai port européen et au tunnel Lyon-Turin d'éviter un trafic routier excessif dans les Alpes.
Ces deux projets qui représentent des dépenses de 2,6 milliards d'euros pour le canal et 9 milliards pour le tunnel, sont montrés du doigt par le rapport d'audit qui les considère comme trop onéreux vu les services rendus.
Globalement, Daniel Tardy - qui est également vice-président du Medef - a une nouvelle fois critiqué la politique du gouvernement "qui consiste à réduire la part des investissements en infrastructures de transport dans la production de la France". En 10 ans la part est passée de 1,2% à 0,8% du PIB, a-t-il dit soulignant qu'il s'agissait "d'une tendance très inquiétante pour le développement économique et social de notre pays".