Selon le baromètre du Crédit Foncier réalisé par l'institut de sondage CSA, les professionnels de l'immobilier se montrent optimistes pour l'année à venir. Une tendance portée par plusieurs dispositifs dont le PTZ, mais aussi par les niveaux de taux d'intérêt de crédit historiquement bas. Découvrez les résultats en chiffres.
2016 pourrait-elle être l'année de l'éclaircie ? Si les acteurs du bâtiment entrevoient une amélioration, ils ne sont pas les seuls. En effet, les professionnels de l'immobilier sont 67 % à être optimistes pour le marché du logement en 2016. C'est en tout cas, l'un des principaux résultats du baromètre du Crédit Foncier réalisé par l'institut de sondage CSA*. En 2015, ils étaient 64 % à être pessimistes. Ce regain d'optimisme s'explique, entre autres, par des mesures liées au PTZ (pour 75 % des professionnels) et des niveaux de taux d'intérêt de crédit historiquement bas (71 %).
Du côté du marché, 61 % des répondants anticipent une stabilisation des prix (contre 64 % précédemment) dans le neuf. Une tendance que l'on constate également dans l'ancien puisque depuis septembre 2015, les professionnels prévoient une stabilisation des prix (pour 45 % d'entre eux). Même chose pour le volume de transactions.
Mieux, 75 % des professionnels estiment que "la récente réforme du PTZ (applicable depuis le 1er janvier 2016) va avoir pour effet d'augmenter le volume de transactions (neuf et ancien) sur le marché de la primo-accession. Parmi ceux-ci, 47 % pensent qu'elle va contribuer à une hausse comprise entre 0 et 5 %, et 39 % entre 6 et 10 %", détaille l'étude.
Enfin, début d'année oblige, concernant le bilan de l'année écoulée, 62% des professionnels soulignent une perception de stabilisation ou amélioration au 1er quadrimestre 2015, et 74 % au 2ème quadrimestre.
*Enquête réalisée du 24 novembre au 2 décembre 2015, par téléphone, auprès d'un échantillon représentatif de 400 professionnels de l'immobilier (agents immobiliers, commercialisateurs, lotisseurs, promoteurs, constructeurs de maisons individuelles, gestionnaires de patrimoine). Ce baromètre est réalisé tous les quatre mois (prochaine vague mai 2016).
"Si nos dirigeants ne réagissent pas, 2025 sera sanglant", Pascal Boulanger (FPI)
