Le procureur Henri Génin a entamé mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris son long réquisitoire contre les 47 prévenus du procès des marchés publics d'Ile-de-France. Des prévenus liés par «un concert frauduleux», selon laccusation.
Les prévenus les plus en vue de ce vaste procès de corruption sont Michel Roussin, ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris, Michel Giraud, ex-président RPR du Conseil régional d'Ile-de-France, le champion olympique et membre du Comité international olympique (CIO) Guy Drut et l'ancien président du Parti républicain Gérard Longuet.
Aux côtés de ces quatre anciens ministres, figurent en outre pour les «politiques», Louise-Yvonne Casetta, ex-trésorière occulte du RPR et Gérard Peybernès, ancien directeur de l'Association de financement du Parti socialiste (AFPS). D'anciens fonctionnaires ou intermédiaires de la région et une trentaine d'entrepreneurs ou de cadres du BTP appartenant aux plus grands groupes (Bouygues, GTM, Fougerolles, Dumez...) sont également jugés à ce procès-fleuve qui s'est ouvert le 21 mars et doit se terminer en juillet.
Selon l'accusation, «un concert frauduleux» liait les entrepreneurs, les mandataires des partis et les représentants de la région. Les entreprises devaient rétrocéder 2% du montant des marchés de lycées aux partis politiques, de droite comme de gauche (1,2 % au RPR à partager avec le PR, 0,8 % au Parti socialiste). Ce financement occulte avait pour corollaire une entente entre les entreprises pour se répartir les marchés, avec l'aval de l'exécutif régional.
Aux côtés de ces quatre anciens ministres, figurent en outre pour les «politiques», Louise-Yvonne Casetta, ex-trésorière occulte du RPR et Gérard Peybernès, ancien directeur de l'Association de financement du Parti socialiste (AFPS). D'anciens fonctionnaires ou intermédiaires de la région et une trentaine d'entrepreneurs ou de cadres du BTP appartenant aux plus grands groupes (Bouygues, GTM, Fougerolles, Dumez...) sont également jugés à ce procès-fleuve qui s'est ouvert le 21 mars et doit se terminer en juillet.
Selon l'accusation, «un concert frauduleux» liait les entrepreneurs, les mandataires des partis et les représentants de la région. Les entreprises devaient rétrocéder 2% du montant des marchés de lycées aux partis politiques, de droite comme de gauche (1,2 % au RPR à partager avec le PR, 0,8 % au Parti socialiste). Ce financement occulte avait pour corollaire une entente entre les entreprises pour se répartir les marchés, avec l'aval de l'exécutif régional.