Le chantier doit faire face à diverses contraintes. La première est liée à sa situation en zone inondable. "Nous avons eu quelques frayeurs liées à de gros risques de crues en mars et en avril 2024. D'ailleurs, ce 8 avril, nous sommes en train d'évacuer le chantier pour la première fois", nous confie David Chapalain, que nous avons au téléphone à ce moment précis. Des capteurs sur la Seine lui permettent d'en connaître le niveau. Des seuils d'alerte sont définis, ainsi qu'une procédure d'évacuation du chantier sous 48 heures en cas de dépassement de ces seuils. "Des zones de repli ont été identifiées pour mettre en sécurité le matériel." Le problème est que s'il sait quand il doit évacuer, difficile de prévoir quand le chantier pourra reprendre. Mais les travaux étant bien avancés puisque "nous sommes en train de finaliser le bâtiment, les gros travaux de génie civil sont passés, il n'y a aucun risque identifié sur la qualité et la pérennité de l'ouvrage", assure-t-il.
A cause de ce risque, la base vie n'est pas installée à proximité du chantier mais sur l'une des zones de repli, à environ 2km. Le temps de trajet est ainsi à prendre en compte dans les plannings et les budgets du projet, des navettes assurant la liaison le matin, le midi et le soir.
Biogaz, géothermie, biomasse : quelle place pour ces énergies renouvelables ?
