L'extension a été construite selon des procédés traditionnels en utilisant des matériaux eux-mêmes traditionnels et massifs pour la plupart : bois à la traçabilité FSC (Forest Stewardship Council) avec du pin pour la charpente et du chêne pour les menuiseries extérieures, l'escalier et le parquet des circulations. De la brique en terre cuite moulée main a été utilisée pour le double-mur de façade et de la tuile vernissée et zinc en couverture. "Depuis les logements avoisinants, la toiture en pente de tuiles émaillées blanches offre à la vue une sculpture dansante changeant de couleur sous les effets de la lumière du soleil, soulignent les architectes Joly-Loiret.
Pour habiller la toile des plafonds des couloirs de circulation, l'agence a fait appel à l'artiste contemporaine Marie Maillard. Cette dernière a réalisé un ciel nuageux : "Comme une musique ou une danse avec ses tempos, ses lenteurs et ses accélérations, le plafond évoque l'ambigüité de la matière : c'est a priori un ciel, nuageux, qui se forme et se déforme mais qui se transforme aussi, se liquéfie, se matérialise en sable, dans un mouvement, un souffle, qui accompagne les élèves dans leurs salles de cours", expliquent les acteurs du projet.
