Selon la Fédération nationale des promoteurs-constructeurs (FNPC), sur les trois premiers mois de l'année, cette hausse est d'environ 8 à 10% en rythme annuel et peut aller jusqu'à 18% dans les grandes villes.
"Pour l'instant, malgré les inquiétudes sur la situation économique dans l'ensemble, nous n'enregistrons aucun ralentissement dans cette hausse des prix des logements, le marché étant toujours soutenu par le faible niveau des taux d'intérêt et une demande toujours très forte", a souligné Marc Pigeon, le nouveau président de la FNPC au cours d'une conférence de presse.
La hausse est également entretenue par la progression des prix du foncier, notamment dans les grandes villes où les terrains libres et constructibles sont de moins en moins nombreux et les formalités administratives pour construire de plus en plus contraignantes, a-t-il ajouté.
Pour M. Pigeon, un des risques de cette spirale inflationniste est d'écarter du marché de l'accession les primo-accédants --les ménages qui ne disposent pas d'un bien immobilier qu'ils pourraient revendre pour en acheter un autre.
En revanche, il a estimé que les risques d'une bulle spéculative, du type de celle des années 90 était écartés pour le moment, compte tenu de la prudence des promoteurs qui refusent de "surpayer" des terrains comme ce fut le cas dans les années juste avant la crise.
La demande forte reste l'élément moteur de la bonne tenue de l'activité construction, comme l'illustre la rotation très rapide des stocks des programmes immobiliers. Aujourd'hui les programmes immobiliers se vendent en 3 ou 4 mois, alors que le rythme était beaucoup plus lent auparavant, a indiqué la Fédération. Ainsi à Lyon, sur un stock moyen annuel de 4.500 logements mis en vente, il n'en reste plus que 13 à vendre actuellement.
Pour la FNPC, 2003 devrait voir une nouvelle hausse des ventes en volume, avec 90.000 ventes prévues contre 85.000 en 2002.
Selon les premiers calculs la nouvelle législation de Robien qui a amélioré les conditions de l'investissement locatif devrait se traduire par 7.000 ventes supplémentaires.
La hausse est également entretenue par la progression des prix du foncier, notamment dans les grandes villes où les terrains libres et constructibles sont de moins en moins nombreux et les formalités administratives pour construire de plus en plus contraignantes, a-t-il ajouté.
Pour M. Pigeon, un des risques de cette spirale inflationniste est d'écarter du marché de l'accession les primo-accédants --les ménages qui ne disposent pas d'un bien immobilier qu'ils pourraient revendre pour en acheter un autre.
En revanche, il a estimé que les risques d'une bulle spéculative, du type de celle des années 90 était écartés pour le moment, compte tenu de la prudence des promoteurs qui refusent de "surpayer" des terrains comme ce fut le cas dans les années juste avant la crise.
La demande forte reste l'élément moteur de la bonne tenue de l'activité construction, comme l'illustre la rotation très rapide des stocks des programmes immobiliers. Aujourd'hui les programmes immobiliers se vendent en 3 ou 4 mois, alors que le rythme était beaucoup plus lent auparavant, a indiqué la Fédération. Ainsi à Lyon, sur un stock moyen annuel de 4.500 logements mis en vente, il n'en reste plus que 13 à vendre actuellement.
Pour la FNPC, 2003 devrait voir une nouvelle hausse des ventes en volume, avec 90.000 ventes prévues contre 85.000 en 2002.
Selon les premiers calculs la nouvelle législation de Robien qui a amélioré les conditions de l'investissement locatif devrait se traduire par 7.000 ventes supplémentaires.