Selon l'indice Insee des notaires publié mercredi, les prix des logements anciens ont chuté de 4,4% en France. Même tendance pour le nombre de transactions. Détails.
Selon l'indice Insee des notaires publié mercredi sur la base des contrats de ventes enregistrés par les études, les prix des logements anciens accusent un repli de 4,4% en France en 2009.
Toutefois, ils ont légèrement augmenté de 0,8% pour les appartements et de 0,2% pour les maisons au quatrième trimestre 2009 par rapport au trimestre précédent.
Concernant les transactions, le total des ventes de biens immobiliers anciens pour l'année 2009 atteint 590.000 contre 669.200 en 2008 et 802.000 en 2007, soit une diminution du nombre des ventes entre 2007 et 2009 de 27 %.
Toutefois, ils ont légèrement augmenté de 0,8% pour les appartements et de 0,2% pour les maisons au quatrième trimestre 2009 par rapport au trimestre précédent.
Concernant les transactions, le total des ventes de biens immobiliers anciens pour l'année 2009 atteint 590.000 contre 669.200 en 2008 et 802.000 en 2007, soit une diminution du nombre des ventes entre 2007 et 2009 de 27 %.
Sur une année, entre le quatrième trimestre 2009 et le même trimestre de 2008, les notaires soulignent une hausse des volumes de transactions de + 9 % en province et de + 38 % en Île-de-France. Ainsi, ils évoquent «une reprise à partir du printemps pour Paris et la Petite Couronne, et depuis l'été pour le reste du territoire».
Des disparités Paris-Province
Sur l'ensemble de 2009, la baisse des prix des logements anciens en Province affiche un recul de 3,5% (appartements et maisons confondus). En Ile-de-France, la baisse est de 5,6% en moyenne (4,5% pour les appartements et 7,5% pour les maisons).
Côté perspectives 2010, les notaires tablent sur une stabilisation du marché pour Paris intra-muros «avec un possible retour de la hausse des prix, en particulier dans les quartiers les plus recherchés. Ce qui produira un effet d'entrain sur l'immobilier de toute l'Île-de-France». Mais cette tendance ne sera pas la même au niveau national, «si certaines grandes métropoles régionales (Bordeaux, Lille Lyon, Nice, Toulouse, …) espèrent connaître le même phénomène, tant pour leur centre-ville que pour leur agglomération, un certain nombre de villes ou régions impactées par la crise économique devront attendre 2011 pour voir leur marché immobilier se stabiliser», concluent les notaires.