Les prix des logements anciens ne connaissent plus la crise, puisqu'ils ont augmenté en moyenne de 6,3% au deuxième trimestre, selon les Notaires de France. Ce chiffre national cache cependant de fortes disparités régionales. Détails.

«Le redressement du marché immobilier ancien est réel», indiquent les Notaires de France en préambule de leur note de conjoncture pour le deuxième trimestre 2010, publiée mardi avec l'Insee. En effet, le prix des logements anciens a bondi entre avril et juin, avec une augmentation de 6,3% sur un an.

 

Cette moyenne nationale est dopée par le marché parisien et sa hausse de 9,8%, suivi de l'Ile-de-France avec 8,6%. En réalité, le marché national est très disparate, et si l'on ne prend en compte que la province, l'évolution des prix est de 4,3%. «La reprise ne semble pas profiter à tous, les départements ruraux ayant beaucoup de difficultés à retrouver le marché d'avant crise», observent les Notaires.

 

Des hausses et des baisses...
En effet, si certains départements profitent largement de la flambée des prix à l'image des Vosges (+14,1%), du Gard (+11,7%) et de la Charente-Maritime (+10,4%), d'autres peinent à faire remonter les prix. C'est notamment le cas de l'Ain, où les prix sont inférieurs de 10,1% à ceux observés il y a un an, et du Pas-de-Calais (-6,2%). Au niveau des villes, Avignon est celle où le marché flambe avec une hausse spectaculaire de 22% sur un an, alors que Mulhouse accuse la plus forte baisse, avec -12,4%.

 

Pour l'ensemble de l'année 2010, le nombre de transactions pourrait se situer entre 720.000 et 750.000, estiment les notaires. C'est un chiffre encore en deçà des moyennes d'avant-crise, qui ont connu entre 800.000 et 840.000 transactions par an, au début des années 2000.

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