BAROMÈTRE. Les Notaires du Grand Paris ont présenté des chiffres à fin 2021 qui confirment les tendances pressenties, à savoir, en Ile-de-France, une augmentation des prix portée par les maisons, alors que les prix baissent légèrement dans la capitale. Les avant-contrats laissent présager, à l'avenir, une augmentation des prix au global, mais dans des proportions bien moindres que ce que la marché a connu ces dernières années.


Les résultats en demi-teinte du 4e trimestre n'ont pas empêché un nouveau record d'activité en 2021, avec 182.000 logements anciens vendus en Ile-de-France, un peu au-dessus des 180.300 ventes de 2019 (+1%) et 12% supérieur aux volumes de ventes de 2020. Les dynamiques de marché restent les mêmes, constatent, le 24 février, les Notaires du Grand Paris en présentant leurs chiffres, compilés avec ceux de l'Insee. La crise sanitaire et ses restrictions, le recentrage sur la sphère personnelle et le développement du télétravail ont aiguisé l'appétit des ménages pour l'immobilier. Des conditions de crédit encore très favorables et une accumulation d'épargne "ont permis de concrétiser des projets parfois transformés par de nouvelles attentes (désir d'espace et de verdure, possibilité de s'éloigner du lieu de travail)", estiment-ils.

 

Au total, l'année 2021 affiche une activité exceptionnelle et des volumes de ventes qui progressent de 11% pour les appartements et de 12% pour les maisons par rapport à 2020. C'est une nouvelle fois une croissance un peu moins forte que celle qui est observée France entière (+15%). En 2021, le volume de ventes des maisons a augmenté de 20% par rapport à la moyenne des dix dernières années et celui des appartements de 18%.

 

 

 

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