Selon une enquête du réseau d'agences immobilières Era, les progressions des prix de l'immobilier et des volumes de transactions ont ralenti dans presque tous les pays européens en 2007. La Grande Bretagne, l’Irlande et l’Espagne devraient être les plus touchés par la crise immobilière.

Les progressions des prix de l'immobilier et des volumes de transactions ont ralenti dans beaucoup de pays d'Europe en 2007, selon une enquête Era réalisée dans 19 pays d'Europe.

Le «net retournement» du marché devrait particulièrement toucher la Grande Bretagne, l’Irlande et l’Espagne. Quant à la France, l'Italie et la Suède, elles ne devraient subir qu’une «contraction», tandis que les marchés chypriotes, bulgares roumains, tchèques et turcs stagneront, indique l’étude.
Du côté des prix moyens de logements, le Portugal, l’Italie et les régions situées dans l'Ouest de l'Allemagne ont enregistré une baisse en 2007.

Paris, toujours aussi chère
Côté chiffres, l’enquête révèle qu’acquérir un bien au Luxembourg (462.000 euros) et Berne (454.000 euros) est plus chère qu’à Londres (425.000 euros). Dublin (397.507 euros), Madrid (404.000 euros) et Paris (372.000 euros) se classent également parmi les capitales les plus onéreuses.
Concernant la France, l’étude exclut «toute hypothèse d'effondrement des prix». La crise des subprimes n’a eu que des effets modérés sur le marché français. Elle a toutefois laissé «les banques légèrement plus circonspectes dans l'octroi de leurs crédits». Côté perspectives, l’étude souligne que la France devrait voir ses prix repartir à la hausse d’ici à 2 ans notamment à cause «d'une production de logements neufs en deçà des besoins démographiques».

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