Selon la banque Halifax, ils ont enregistré leur première baisse mensuelle depuis décembre 2002.
Certes, cette baisse est infime. Sur un mois, les prix se sont effrités de 0,6% et en glissement annuel (par rapport à août 2003), les prix ont augmenté de 21,3%, contre 22,1% en juillet dernier, selon la même source.
Reste que ces données confirment le ralentissement des prix de l'immobilier observé depuis le mois de juin. Sur les trois derniers mois, ils n'ont augmenté que de 1,8%, contre 6,5% lors du trimestre précédent.
Et c'est seulement la dixième fois en cinq ans que les prix de l'immobilier en Grande-Bretagne ont reculé sur un mois, alors qu'ils ont plus que doublé sur la période.
"Il devient de plus en plus clair que les cinq hausses d'intérêt intervenues depuis novembre 2003 agissent comme un frein sur la croissance des prix de l'immobilier", estime la banque (groupe HBOS), dont les données sont considérées comme le principal baromètre du marché.
La Banque d'Angleterre a relevé à cinq reprises d'un quart de point le niveau de son taux d'intérêt directeur depuis novembre dernier, pour le porter à 4,75%.
"Nous continuons de tabler sur un ralentissement progressif de la hausse des prix de l'immobilier sur la dernière partie de l'année et l'année prochaine, alors que les taux d'intérêt plus élevés et les difficultés croissantes auxquelles se heurtent les personnes accédant à la propriété pour la première fois, font fléchir la demande", poursuit la banque.
"Nombre d'autres indicateurs clefs du marché ont montré un ralentissement de l'activité du marché de l'immobilier au cours des derniers mois. Ces indicateurs, toutefois, montrent que les niveaux d'activité demeurent à des niveaux historiquement élevés", nuance Halifax.
Le nombre d'emprunts immobiliers accordés en Grande-Bretagne, en particulier, a atteint en juillet son plus bas niveau depuis novembre 2000, a indiqué mardi la Banque d'Angleterre.
L'éventualité d'un éclatement de la bulle immobilière, annoncée à plusieurs reprises en Grande-Bretagne, fait craindre un ralentissement de la croissance du pays, dans la mesure où cette dernière dépend largement de la consommation des ménages et du marché immobilier.
La livre sterling a vivement réagi après ces annonces pour tomber sur le marché des changes à son plus bas niveau depuis le 24 mai : vers 08H35 GMT, elle valait 1,7881 USD après être tombé jusqu'à 1,7852 USD.
"Alors que la consommation des ménages a donné des signes de modération en juillet et en août, ces chiffres sur l'immobilier suggèrent que les taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre pourraient rester inchangés jusqu'à la fin de l'année", a expliqué Howard Archer, économiste au groupe Global Insight.
Reste que ces données confirment le ralentissement des prix de l'immobilier observé depuis le mois de juin. Sur les trois derniers mois, ils n'ont augmenté que de 1,8%, contre 6,5% lors du trimestre précédent.
Et c'est seulement la dixième fois en cinq ans que les prix de l'immobilier en Grande-Bretagne ont reculé sur un mois, alors qu'ils ont plus que doublé sur la période.
"Il devient de plus en plus clair que les cinq hausses d'intérêt intervenues depuis novembre 2003 agissent comme un frein sur la croissance des prix de l'immobilier", estime la banque (groupe HBOS), dont les données sont considérées comme le principal baromètre du marché.
La Banque d'Angleterre a relevé à cinq reprises d'un quart de point le niveau de son taux d'intérêt directeur depuis novembre dernier, pour le porter à 4,75%.
"Nous continuons de tabler sur un ralentissement progressif de la hausse des prix de l'immobilier sur la dernière partie de l'année et l'année prochaine, alors que les taux d'intérêt plus élevés et les difficultés croissantes auxquelles se heurtent les personnes accédant à la propriété pour la première fois, font fléchir la demande", poursuit la banque.
"Nombre d'autres indicateurs clefs du marché ont montré un ralentissement de l'activité du marché de l'immobilier au cours des derniers mois. Ces indicateurs, toutefois, montrent que les niveaux d'activité demeurent à des niveaux historiquement élevés", nuance Halifax.
Le nombre d'emprunts immobiliers accordés en Grande-Bretagne, en particulier, a atteint en juillet son plus bas niveau depuis novembre 2000, a indiqué mardi la Banque d'Angleterre.
L'éventualité d'un éclatement de la bulle immobilière, annoncée à plusieurs reprises en Grande-Bretagne, fait craindre un ralentissement de la croissance du pays, dans la mesure où cette dernière dépend largement de la consommation des ménages et du marché immobilier.
La livre sterling a vivement réagi après ces annonces pour tomber sur le marché des changes à son plus bas niveau depuis le 24 mai : vers 08H35 GMT, elle valait 1,7881 USD après être tombé jusqu'à 1,7852 USD.
"Alors que la consommation des ménages a donné des signes de modération en juillet et en août, ces chiffres sur l'immobilier suggèrent que les taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre pourraient rester inchangés jusqu'à la fin de l'année", a expliqué Howard Archer, économiste au groupe Global Insight.