Les prix de vente continuent de grimper en Ile-de-France, mais les derniers chiffres des notaires de Paris-Ile-de-France font état dun tassement du volume des transactions et dun ralentissement de la hausse des prix dans la région. Selon létude publiée mardi, «le marché immobilier francilien est entré dans une phase de ralentissement dactivité».
Daprès les chiffres des notaires dIle-de-France, le tassement des ventes enregistré dans la région en 2007 (-1.2% sur un an) est dû en grande partie au recul de près de 3% des ventes en grande couronne. Même constat à propos de la hausse des prix : elle ralentit en petite couronne (+7%, contre 10.3% en 2006) et en grande couronne (moins de 5% contre 11.5% lannée dernière) mais pas dans la capitale où lévolution annuelle dépasse les 10% (contre 9.7% lannée précédente).
Un coup de frein sélectif
Ces données générales restent à nuancer en fonction du type de bien et de sa localisation géographique: «le coup de frein généralisé de la hausse des prix, constaté au cours des trimestres précédents, est devenu plus sélectif» prévient la Chambre des notaires. Ainsi les ventes dappartements neufs ont progressé de 19.3% à Paris tandis que celles des appartements anciens sont restées stables. Hors de la capitale, en revanche la tendance est inversée puisque les appartements anciens se vendent mieux (+ 1.9% en petite couronne et + 1% en grande couronne) alors que les neufs attirent moins les acheteurs (-4.2% en petite couronne et +14% en grande couronne).
Le volume des transactions des maisons, qui ne concerne que la région parisienne, a quant à lui fortement baissé, ce qui sest répercuté sur leurs prix au dernier trimestre 2007 en petite couronne et en grande couronne (respectivement -2.4% et -0.4% au dernier trimestre), mais pas sur lannée où les prix affichent 5% de hausse.
Tendance confirmée début 2008
La tendance générale au tassement constatée sur 2007 se confirme depuis le début de lannée. Ainsi, les données chiffrées provisoires publiées par les notaires «font état dune baisse des transactions de lordre de 4% au mois de janvier et de 2.5% au mois de février». Selon eux, le secteur du logement «semble ainsi entrer dans un nouveau cycle dans lequel le niveau des prix devra nécessairement sajuster à la capacité dendettement des acquéreurs». A défaut, «le rythme de commercialisation sallongera, les stocks se gonfleront, et le repli dactivité constaté depuis plusieurs trimestres samplifiera en 2008».
Une analyse qui semble conforter celle du Crédit Foncier qui prévoyait récemment un essoufflement du marché en 2008 pour cause de contraintes budgétaires des ménages et de remontée des taux dintérêt.
Un coup de frein sélectif
Ces données générales restent à nuancer en fonction du type de bien et de sa localisation géographique: «le coup de frein généralisé de la hausse des prix, constaté au cours des trimestres précédents, est devenu plus sélectif» prévient la Chambre des notaires. Ainsi les ventes dappartements neufs ont progressé de 19.3% à Paris tandis que celles des appartements anciens sont restées stables. Hors de la capitale, en revanche la tendance est inversée puisque les appartements anciens se vendent mieux (+ 1.9% en petite couronne et + 1% en grande couronne) alors que les neufs attirent moins les acheteurs (-4.2% en petite couronne et +14% en grande couronne).
Le volume des transactions des maisons, qui ne concerne que la région parisienne, a quant à lui fortement baissé, ce qui sest répercuté sur leurs prix au dernier trimestre 2007 en petite couronne et en grande couronne (respectivement -2.4% et -0.4% au dernier trimestre), mais pas sur lannée où les prix affichent 5% de hausse.
Tendance confirmée début 2008
La tendance générale au tassement constatée sur 2007 se confirme depuis le début de lannée. Ainsi, les données chiffrées provisoires publiées par les notaires «font état dune baisse des transactions de lordre de 4% au mois de janvier et de 2.5% au mois de février». Selon eux, le secteur du logement «semble ainsi entrer dans un nouveau cycle dans lequel le niveau des prix devra nécessairement sajuster à la capacité dendettement des acquéreurs». A défaut, «le rythme de commercialisation sallongera, les stocks se gonfleront, et le repli dactivité constaté depuis plusieurs trimestres samplifiera en 2008».
Une analyse qui semble conforter celle du Crédit Foncier qui prévoyait récemment un essoufflement du marché en 2008 pour cause de contraintes budgétaires des ménages et de remontée des taux dintérêt.