"Lorsque j'ai été élu en 2001 sur un 'malentendu', je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de mixité sociale dans le quartier de Beaulieu où l'on recense près de 50 % d'immigration et près de 40 nationalités différentes, rappelle le 7 mars, Jean-Pierre Gorges, député-maire de Chartres et pour l'anecdote, candidat à l'élection présidentielle 2017. J'ai alors fait une campagne à la Matrix pour leur montrer dans ce quartier qu'on n'était pas dans un vrai monde. Les regroupements ethniques, par exemple, étaient une erreur."
"On est allé au rythme des résidents", Jean-Pierre Gorges
Avant d'ajouter : "Cela a fonctionné parce que l'on est allé au rythme des résidents. On leur proposait un autre logement équivalent, souvent mieux, et les gens choisissaient eux-mêmes le moment où ils voulaient déménager. C'est pourquoi, il était fondamental de ne pas reloger tout le monde au même endroit : certains anciens habitants ont alors été relogés ailleurs dans Chartres et dans l'agglomération." Au total, 1.036 familles ont été déplacées de leur logement vers un autre.
à lire aussi