Les secouristes ont consolidé une partie de la voûte du tunnel sous le Gothard, dans lequel ont péri au moins onze personnes, avant d'entamer lundi l'analyse des débris calcinés à la recherche d'éventuelles nouvelles victimes.
La police a pu accéder vendredi à la totalité de la zone de l'accident après l'extinction de l'incendie ayant suivi le télescopage, 48 heures plus tôt, de deux camions dont l'un chargé de pneus et de bâches, à environ un km de l'entrée sud du tunnel, près du village d'Airolo.
"On va seulement consolider le tunnel ce week-end", a déclaré un porte-parole de la police du Tessin, Giovanni (bien Giovanni) Dado.
Une fois les travaux de consolidation terminés, une équipe de la police scientifique se rendra dans le tunnel pour vérifier s'il y a encore des restes humains dans les débris calcinés.
"Nous avons une liste, mais nous ne sommes pas certain qu'elle soit complète", a par ailleurs précisé à l'AFP un autre porte-parole de la police, Mario Ritter.
La police dispose également d'une seconde liste de 113 noms des personnes portées manquantes par leurs proches depuis l'accident.
Ces personnes, a une nouvelle fois souligné le porte-parole, n'étaient pas nécessairement présentes dans le tunnel au moment de l'accident.
Vendredi, le chef de la police locale, Romano Piazzini, avait souligné qu'il était difficile "de croire qu'à l'intérieur de la zone rouge (celle de l'accident) dans laquelle 12 véhicules ont été comptés, il reste encore 113 corps correspondant aux nombre de personnes portées disparues".
Parmi ces 12 véhicules, sept sont des camions. Tous calcinés. La température dans cette partie du tunnel a atteint jusqu'à 1.200 degrés celcius.
Au total, la police a comptabilisé 23 véhicules abandonnés dans l'ensemble du tunnel, relié tous les 250 mètres à une galerie de secours, parallèle sur toute la longueur.
Ce tunnel, long de 16,5 km et construit en 1980, se trouve sur le principal axe autoroutier nord sud de Suisse entre l'Allemagne et l'Italie.
Deuxième plus long tunnel routier du monde, après celui de Laerdal en Norvège (24km), il risque d'être fermé pendant plusieurs mois.
Parmi les 11 morts déjà récupérés, figurent quatre Allemands, deux Français, un Italien et un Suisse de 35 ans habitant à Berne.
Jusqu'à cet accident, le tunnel du Gothard était considéré comme sûr, à la fois par les autorités suisses et par l'association allemande de l'automobile (ADAC). Il avait de nouveau été inspecté après l'accident dans le tunnel de Mont Blanc de mars 1999, qui avait fait 39 morts.
Cet accident a dramatiquement rouvert le débat sur le percement d'un deuxième tube routier, parallèle à celui existant.
Le gouvernement suisse y est opposé, ayant opté pour le ferroutage (le transport des camions par le rail), une politique adoptée à deux reprises par un vote populaire dans les années 1990.
Cette politique s'est déjà traduite par le début du percement d'un gigantesque tunnel ferroviaire de 57 km sous le Gothard, qui sera terminé en 2012, et d'un second sous le massif du Loetschberg de 35 km de long qui sera achevé en 2006/7.
"On va seulement consolider le tunnel ce week-end", a déclaré un porte-parole de la police du Tessin, Giovanni (bien Giovanni) Dado.
Une fois les travaux de consolidation terminés, une équipe de la police scientifique se rendra dans le tunnel pour vérifier s'il y a encore des restes humains dans les débris calcinés.
"Nous avons une liste, mais nous ne sommes pas certain qu'elle soit complète", a par ailleurs précisé à l'AFP un autre porte-parole de la police, Mario Ritter.
La police dispose également d'une seconde liste de 113 noms des personnes portées manquantes par leurs proches depuis l'accident.
Ces personnes, a une nouvelle fois souligné le porte-parole, n'étaient pas nécessairement présentes dans le tunnel au moment de l'accident.
Vendredi, le chef de la police locale, Romano Piazzini, avait souligné qu'il était difficile "de croire qu'à l'intérieur de la zone rouge (celle de l'accident) dans laquelle 12 véhicules ont été comptés, il reste encore 113 corps correspondant aux nombre de personnes portées disparues".
Parmi ces 12 véhicules, sept sont des camions. Tous calcinés. La température dans cette partie du tunnel a atteint jusqu'à 1.200 degrés celcius.
Au total, la police a comptabilisé 23 véhicules abandonnés dans l'ensemble du tunnel, relié tous les 250 mètres à une galerie de secours, parallèle sur toute la longueur.
Ce tunnel, long de 16,5 km et construit en 1980, se trouve sur le principal axe autoroutier nord sud de Suisse entre l'Allemagne et l'Italie.
Deuxième plus long tunnel routier du monde, après celui de Laerdal en Norvège (24km), il risque d'être fermé pendant plusieurs mois.
Parmi les 11 morts déjà récupérés, figurent quatre Allemands, deux Français, un Italien et un Suisse de 35 ans habitant à Berne.
Jusqu'à cet accident, le tunnel du Gothard était considéré comme sûr, à la fois par les autorités suisses et par l'association allemande de l'automobile (ADAC). Il avait de nouveau été inspecté après l'accident dans le tunnel de Mont Blanc de mars 1999, qui avait fait 39 morts.
Cet accident a dramatiquement rouvert le débat sur le percement d'un deuxième tube routier, parallèle à celui existant.
Le gouvernement suisse y est opposé, ayant opté pour le ferroutage (le transport des camions par le rail), une politique adoptée à deux reprises par un vote populaire dans les années 1990.
Cette politique s'est déjà traduite par le début du percement d'un gigantesque tunnel ferroviaire de 57 km sous le Gothard, qui sera terminé en 2012, et d'un second sous le massif du Loetschberg de 35 km de long qui sera achevé en 2006/7.