La construction rassemble deux grandes nefs hébergeant les nouveaux celliers et leurs 4.500 fûts. La forme courbée de ces nefs et les couleurs cuivrées visent à fondre le bâtiment dans le paysage mi-urbain mi-viticole. Le site concentre huit celliers et huit centrales de traitement d'air, qui récupèrent la nuit l'air frais et le rediffusent ensuite dans le site.
L'un des celliers est équipé de vitrages UV pour protéger les fûts de la lumière naturelle directe. Le prolongement des toitures et la mise en place de ventelles permettent également de limiter le rayonnement direct du soleil.
Le bâtiment, "passif et semi-enterré", est doté de deux toitures courbées, représentant les courbes des fûts à l'intérieur. Ces dernières, composées d'une structure bois lamellé-collé revêtue d'un bac en aluminium texturé ton cuivre, viennent se poser sur un socle réalisé en prémurs, avec finition usinée béton brut. "Cette enveloppe très étanche permet au site de faire face à l'augmentation des températures provoquée par le dérèglement climatique", ajoute Christophe Lopes.
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