Dekra Industrial a dévoilé les résultats de son premier baromètre européen de la prévention des risques en entreprise. Malgré les progrès accomplis, les sociétés font face à de nouvelles pathologies. Le baromètre vise à revenir sur les moyens mis en œuvre pour percevoir, prévenir et gérer les risques. Etat des lieux.
Dekra Industrial, le bureau de contrôle spécialiste QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement) a réalisé du 15 juin au 22 juillet dernier un audit auprès de 1.800 entreprises dont 40% de grands comptes, 42% de PME-TPE et 18% de collectivités territoriales. L'objectif de ce baromètre était de présenter un instantané de la situation des entreprises européennes en matière de prévention des risques professionnels. Parmi les nationalités interrogées figurent la France (700 entreprises), l'Allemagne, l'Espagne, la Pologne et les Pays-Bas.
Moins d'accidents, plus de maladies
Selon le baromètre, jamais le taux d'accident du travail n'a été aussi faible en France et en Europe, même si les TPE et les PME, de par leurs faibles ressources, restent les plus exposées. Une donne à relativiser néanmoins car si la baisse des accidents se poursuit, elle s'est nettement ralentie depuis quelques années. Par ailleurs, les maladies professionnelles, notamment les troubles musculo-squelettiques (TMS) ont explosé avec une augmentation de 1.000% en vingt ans. Elles touchent toutes les entreprises et tous les secteurs d'activité. En outre, les risques psychosociaux coûteraient plus de 20 milliards d'euros par an dans l'Union européenne et 1.5 milliard d'euros en France, selon l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité.
Le BTP et l'industrie, des secteurs sensibles
Les entreprises du BTP reflètent l'évolution des sociétés françaises en matière de prévention des risques. Les tendances et comportements, exemplaires ou non, y sont particulièrement marqués. D'où l'intérêt de mettre l'accent sur ce secteur qui, d'après le baromètre, a tendance à minimiser sa dangerosité. Pourtant fortement touché par les accidents graves et mortels, il s'estime à peine plus dangereux que ses collègues de l'industrie alors qu'il possède un retard important vis-à-vis d'eux dans la prévention des risques. Le concept de perception du risque est pourtant directement lié aux risques réels. En effet, ces entreprises s'exposent à un relâchement de leur vigilance, donc de leur politique de prévention.
Moins d'accidents, plus de maladies
Selon le baromètre, jamais le taux d'accident du travail n'a été aussi faible en France et en Europe, même si les TPE et les PME, de par leurs faibles ressources, restent les plus exposées. Une donne à relativiser néanmoins car si la baisse des accidents se poursuit, elle s'est nettement ralentie depuis quelques années. Par ailleurs, les maladies professionnelles, notamment les troubles musculo-squelettiques (TMS) ont explosé avec une augmentation de 1.000% en vingt ans. Elles touchent toutes les entreprises et tous les secteurs d'activité. En outre, les risques psychosociaux coûteraient plus de 20 milliards d'euros par an dans l'Union européenne et 1.5 milliard d'euros en France, selon l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité.
Le BTP et l'industrie, des secteurs sensibles
Les entreprises du BTP reflètent l'évolution des sociétés françaises en matière de prévention des risques. Les tendances et comportements, exemplaires ou non, y sont particulièrement marqués. D'où l'intérêt de mettre l'accent sur ce secteur qui, d'après le baromètre, a tendance à minimiser sa dangerosité. Pourtant fortement touché par les accidents graves et mortels, il s'estime à peine plus dangereux que ses collègues de l'industrie alors qu'il possède un retard important vis-à-vis d'eux dans la prévention des risques. Le concept de perception du risque est pourtant directement lié aux risques réels. En effet, ces entreprises s'exposent à un relâchement de leur vigilance, donc de leur politique de prévention.
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