Un début de polémique est en train de naître à Lyon à cause dun projet de vente «à la découpe» d'un ensemble d'immeubles du quartier de la Presqu'île à Lyon, récemment cédé par la municipalité au groupe américain Cargill.
Le ministre de la Justice, Dominique Perben, candidat UMP proclamé à la mairie de Lyon, a jugé, jeudi sur RTL, que «la méthode suivie par la mairie de Lyon est une mauvaise méthode» qui «va avoir un effet spéculatif très important».
En septembre dernier, la municipalité PS de Lyon avait cédé au groupe Cargill des immeubles du quartier Grolée-Carnot, dans le 2ème arrondissement, représentant quelque 42.000 m2, pour 87 millions d'euros, soit 2.000 euros du m2. Cargill a prévu de revendre les biens à la découpe.
«Le prix de revente est prévu entre 3.000 et 4.500 euros» du m2, a déclaré M. Perben qui déplore «les conséquences (de cette spéculation) sur le marché immobilier lyonnais». «Cela concerne une part très limitée du patrimoine», a expliqué à l'AFP Jean-Baptiste Fauroux, directeur général des services à la Ville de Lyon. «Seule une trentaine d'appartements sont vacants donc vendables immédiatement», les autres étant protégés par la loi de 1948 ou soumis à un bail. Selon lui, 70% des immeubles sont occupés par des bureaux, avec des baux de longue durée.
En outre, aux termes du contrat de vente, Cargill ne peut pas mettre fin aux baux des locataires de plus de 70 ans, a précisé M. Fauroux. Les locataires ont été consultés au moment de la vente mais ceux-ci «avaient fait une offre 10% inférieure à la meilleure offre de Cargill», a-t-il dit. «Notre prix de vente se trouve justifié, ce qui aurait été scandaleux c'est qu'on ait bradé le patrimoine», a-t-il ajouté.
En septembre dernier, la municipalité PS de Lyon avait cédé au groupe Cargill des immeubles du quartier Grolée-Carnot, dans le 2ème arrondissement, représentant quelque 42.000 m2, pour 87 millions d'euros, soit 2.000 euros du m2. Cargill a prévu de revendre les biens à la découpe.
«Le prix de revente est prévu entre 3.000 et 4.500 euros» du m2, a déclaré M. Perben qui déplore «les conséquences (de cette spéculation) sur le marché immobilier lyonnais». «Cela concerne une part très limitée du patrimoine», a expliqué à l'AFP Jean-Baptiste Fauroux, directeur général des services à la Ville de Lyon. «Seule une trentaine d'appartements sont vacants donc vendables immédiatement», les autres étant protégés par la loi de 1948 ou soumis à un bail. Selon lui, 70% des immeubles sont occupés par des bureaux, avec des baux de longue durée.
En outre, aux termes du contrat de vente, Cargill ne peut pas mettre fin aux baux des locataires de plus de 70 ans, a précisé M. Fauroux. Les locataires ont été consultés au moment de la vente mais ceux-ci «avaient fait une offre 10% inférieure à la meilleure offre de Cargill», a-t-il dit. «Notre prix de vente se trouve justifié, ce qui aurait été scandaleux c'est qu'on ait bradé le patrimoine», a-t-il ajouté.