Invités ce mardi matin par le Medef, ces quatre candidats à l'élection présidentielle ont débattu chacun une heure sur leur vision économique pour les patrons d'entreprises. Au menu : la mondialisation, l'Europe, l'apprentissage et la formation, la sphère sociale à travers la pénibilité et le financement de l'économie.
Après la Confédération des PME ou l'U2P, ce mois-ci, c'est au tour du Medef de recevoir les candidats à l'élection présidentielle : Jacques Cheminade (Solidarité & Progrès), Marine Le Pen (Front National), Emmanuel Macron (En Marche !) et François Fillon (Les Républicains). Ils ont été auditionnés, le mardi 28 mars sur leurs programmes économiques par des entrepreneurs réunis par le Medef et des fédérations et neuf autres mouvements patronaux.
La sphère sociale longuement évoquée à travers la pénibilité
Le principe au Medef ? Chaque candidat avait une heure pour présenter son programme économique et répondre aux questions de chefs d'entreprises dont l'un Eric Malenfer, président de Gexpertise, basée à Sèvres (Hauts-de-Seine) spécialisée dans la topographie, la construction et l'immobilier ou encore Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI)(Cf page 3). Au programme : la mondialisation, l'Europe, l'apprentissage et la formation, la sphère sociale à travers la pénibilité et le financement de l'économie.
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Ces candidats rompus à l'exercice du Grand Oral ont été entendus séparément et interrogés, notamment, sur ce qu'ils envisagent pour relancer l'activité économique, baisser les charges des entreprises, améliorer leur compétitivité, supprimer ou non le compte pénibilité et enfin instaurer une "flexisécurité à la française". Sur ce dernier sujet, le candidat Emmanuel Macron, n'a pas fait de détour et s'est dit favorable aux contrats courts : "Ce n'est pas nouveau, je suis pour plus de flexibilité", a-t-l affirmé devant un auditoire sur ce sujet convaincu. Toutefois, comment financer des mesures, aussi populaires soient-elles, comme la baisse de la fiscalité, se sont interrogés les patrons.
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