Le cimentier Lafarge a confirmé qu'il allait supprimer 380 postes nets dans les fonctions centrales du groupe dans le monde, dont 166 en France.

Lafarge a confirmé aux représentants du personnel que 380 postes seront supprimés dans le monde dont 166 en France (Paris et Lyon), suite à la fusion avec le cimentier suisse Holcim. Cette réorganisation a été présentée lors d'un comité européen à Paris, a précisé le coordinateur CFTC, Philippe Springinsfeld.

 

Dans le détail, sur le territoire, ce sont 195 suppressions de postes qui sont prévues au siège social à Paris et 8 au sein de l'entité Lafarge Services groupe basée près de Lyon, ainsi que la création de 37 postes au centre de recherche isérois de Saint-Quentin Fallavier, selon le coordinateur CFTC. L'organisation syndicale réclame un reclassement de tous les salariés. Toujours selon le coordinateur, le comité européen a demandé "la négociation d'un accord social plancher" sur les mesures d'accompagnement des salariés.

 

"Le projet de fusion n'aura pas d'impact sur les fonctions opérationnelles de Lafarge en France" (les sites industriels), "qui comptent plus de 4.500 collaborateurs", précise l'entreprise dans un communiqué, qui rappelle que le centre de recherche et développement du futur groupe sera "situé en France, à l'Isle-d'Abeau, près de Lyon."

 

Ce plan fait partie de la fusion avec le suisse Holcim, qui prévoit de faire naître un géant du béton de 27 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 115.000 salariés, dans 90 pays.

 

Lafarge n'a pas souhaité faire de commentaire sur cette information.

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