ENTRETIEN. Concessionnaire et constructeur de réseaux d'initiative publique, NGE Infranet poursuit sa croissance au gré du déploiement du plan France très haut débit et de la fibre optique sur le territoire. A l'occasion de l'Université du THD aux Sables d'Olonnes, Batiactu a rencontré son directeur général, Jean-Noël de Vathaire.
Le groupe NGE s'est lancé sur le marché de la fibre optique en 2016 : voyant dans le plan France très haut débit des opportunités de croissance à ne pas manquer pour assurer l'avenir de l'entreprise, et partant de zéro dans ce domaine, il décrochait avec l'opérateur d'infrastructure les marchés pour les réseaux d'initiative publique (RIP) d'Alsace et du Grand Est, celui-ci étant le plus important RIP de France, représentant 1,3 milliard d'euros. A la fois concessionnaire, constructeur et mainteneur, le groupe de BTP créait alors une nouvelle filiale, NGE Infranet, qui s'est appuyée l'année suivante sur l'expérience de l'entreprise Aege Réseaux et télécoms, que le dirigeant Jean-Noël de Vathaire a cédée au groupe de BTP. Il ne s'en est pas éloigné pour autant puisque trois ans après, le même Jean-Noël de Vathaire pilote la filiale de NGE, qui compte désormais 600 personnes, enregistre un chiffre d'affaires de plus 200 millions d'euros, et devrait encore être en croissance en 2020, malgré la crise sanitaire, comme l'explique le directeur général, rencontré à l'occasion de l'Université du très haut débit, à Batiactu. Dans le même temps, avec ses équipes, il commence à préparer la suite pour assurer la pérennité de la filiale à la fin du déploiement du plan France très haut débit.
Batiactu : Lors de l'université du très haut débit, les opérateurs d'infrastructures ont fait part de leur optimisme concernant l'année 2020, qui devrait être meilleure que prévu malgré la crise sanitaire. Etant plutôt du côté des constructeurs de réseaux, faites-vous le même constat ?
Jean-Noël de Vathaire: Je serais plus mesuré, car si les opérateurs d'infrastructures expliquent que le 2e trimestre a été meilleur qu'anticipé, pour nous, il a été en-dessous des performances réalisées au premier et au troisième trimestres 2020. Nous étions sur une forte croissance, mais le confinement a cassé cette dynamique. Nous avons surtout soldé ce qui était presque terminé entre avril et juin. Mais nous avons fait beaucoup mieux au troisième trimestre.
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