Comme sur l'ensemble du village des athlètes, "c'est un chantier que nous menons en deux phases : une première pour les JO, pour loger les athlètes ; une deuxième pour réaliser des logements en accession, sociaux et étudiants", rappelle Benjamin Smadja. Dans un futur T2 par exemple, une cloison est ajoutée pour créer une deuxième chambre pour les athlètes. Dans un appartement plus grand, une deuxième salle de bain est installée. Toujours avec une idée en tête : "tout ce que nous posons aujourd'hui, nous devons penser à la façon dont nous allons le déposer. Les trois quarts de ce que nous retirerons, portes, cloisons, salles de bains, seront réemployés".
Tout est imaginé en amont et le BIM aide beaucoup à s'y retrouver. Car tous les fourreaux pour l'électricité ou la plomberie sont incorporés dans le béton au moment de le couler. Il faut donc bien réfléchir à l'emplacement pour éviter de tout casser ensuite et réfléchir à la façon dont seront traités les fourreaux une fois que les cloisons provisoires seront retirées. Les équipes qui repasseront ne doivent avoir qu'à procéder à quelques finitions pour cela. Et pour ne pas abîmer ce qui a déjà été fait, du scotch double face est posé, notamment sur les revêtements de sol qui, eux, sont définitifs.