Selon les derniers chiffres du ministère de l'Equipement, l'activité dans la construction de logement s'est révélée stable entre les mois de septembre et novembre, mais a nettement dégringolé dans le bâtiment non résidentiel (usines, bureaux, entrepôts commerces...) signe d'un ralentissement économique.
Entre septembre et novembre, les autorisations et les mises en chantier dans le logement ont progressé de 0,2% soit des niveaux quasiment nuls et qui laissent présager une stabilité de l'activité construction logement en 2002, les autorisations étant un signe avant-coureur de l'évolution future de l'activité construction. Entre la délivrance d'une autorisation et le début du chantier il se passe en moyenne 6 à 9 mois.
Dans le secteur des maisons individuelles, les autorisations ont fléchi sur les trois mois étudiés de 0,2% et les chantiers démarrés ont cru de 1,2%. Dans le logement collectif (immeubles), les autorisations ont progressé de 0,7% et les chantiers ont progressé aussi de 1,2%. Cette évolution est particulièrement bien accueillie par les services de l'Etat car elle prouve une reprise de l'activité construction de la part des organismes HLM après plusieurs années de repli.
La part entre le logement privé et le logement public est très difficile à établir, mais il semble qu'il y ait une reprise indiscutable du logement social, a indiqué à plusieurs reprises les services du secrétariat d'Etat au Logement, qui table sur 50.000 logements HLM construits en 2001 et près de 60.000 en 2002.
En rythme annuel, le nombre de logements construits toutes catégories entre novembre 2000 et novembre 2001 s'établit à 307.010, soit un rythme correspondant aux besoins naturels de renouvellement du parc estimé à 300.000 nouveaux logements chaque année.
Malgré cette stabilité au niveau de la construction du logement, l'activité est loin d'être déprimée, d'autant que les taux d'intérêt sont orientés à la baisse et favorables à l'achat de logement. En revanche dans le bâtiment non résidentiel, la situation est nettement moins encourageante et illustre les signes du ralentissement économique.
C'est le premier secteur dans la construction qui pâtit du recul de la confiance des entrepreneurs. Avec les signes de ralentissement économique, les chefs d'entreprises hésitent à mettre en chantier de nouveaux locaux, à déménager ou à changer de bureaux pour réduire leurs frais généraux et s'adapter ainsi à l'évolution de la conjoncture économique.
Ainsi les chiffres du ministère sont éloquents: baisse de 9,3% des autorisations de programmes dans ce secteur et de 2% des mises en chantier.
Dans le secteur des maisons individuelles, les autorisations ont fléchi sur les trois mois étudiés de 0,2% et les chantiers démarrés ont cru de 1,2%. Dans le logement collectif (immeubles), les autorisations ont progressé de 0,7% et les chantiers ont progressé aussi de 1,2%. Cette évolution est particulièrement bien accueillie par les services de l'Etat car elle prouve une reprise de l'activité construction de la part des organismes HLM après plusieurs années de repli.
La part entre le logement privé et le logement public est très difficile à établir, mais il semble qu'il y ait une reprise indiscutable du logement social, a indiqué à plusieurs reprises les services du secrétariat d'Etat au Logement, qui table sur 50.000 logements HLM construits en 2001 et près de 60.000 en 2002.
En rythme annuel, le nombre de logements construits toutes catégories entre novembre 2000 et novembre 2001 s'établit à 307.010, soit un rythme correspondant aux besoins naturels de renouvellement du parc estimé à 300.000 nouveaux logements chaque année.
Malgré cette stabilité au niveau de la construction du logement, l'activité est loin d'être déprimée, d'autant que les taux d'intérêt sont orientés à la baisse et favorables à l'achat de logement. En revanche dans le bâtiment non résidentiel, la situation est nettement moins encourageante et illustre les signes du ralentissement économique.
C'est le premier secteur dans la construction qui pâtit du recul de la confiance des entrepreneurs. Avec les signes de ralentissement économique, les chefs d'entreprises hésitent à mettre en chantier de nouveaux locaux, à déménager ou à changer de bureaux pour réduire leurs frais généraux et s'adapter ainsi à l'évolution de la conjoncture économique.
Ainsi les chiffres du ministère sont éloquents: baisse de 9,3% des autorisations de programmes dans ce secteur et de 2% des mises en chantier.