Officiellement lancée mercredi, une cellule amiante régionale est opérationnelle depuis une quinzaine de jours dans le Nord. Basée à létat-major de gendarmerie de Villeneuve dAscq (59), la structure est la première du genre en France.
Composée de quatorze officiers de police et de gendarmerie, la cellule amiante a pour objectif de « traiter les enquêtes sur lamiante et mieux coordonner les investigations judiciaires dans ce domaine », explique le général Marc Watin-Augouard, commandant de la région de gendarmerie du Nord-Pas-de-Calais. Les membres qui composent la cellule doivent apporter leur concours à la cellule nationale dArcueil (Val-de-Marne).
Les ministres de lIntérieur Nicolas Sarkozy et de la Justice Pascal Clément ont annoncé, le 27 janvier dernier, la création de cette nouvelle cellule. « Cest un regroupement de moyens, qui permettra de bien connaître les dossiers et de faire les auditions en toute connaissance de cause », avait alors expliqué Emmanuel Bartier, lieutenant-colonel et commandant de lOffice central de lutte contre les atteintes à lenvironnement et à la santé publique (OCLAEPS), avant dajouter : « Il sagit en fait dune réponse judiciaire aux souhaits des victimes ».
La cellule amiante avait été précédée par l OCLAEPS de gendarmerie, créé en 2004. Elle travaille avec les magistrats des deux pôles de santé publique basés à Paris et Marseille.
Les premières auditions ont été menées par les officiers régionaux il y a deux semaines. « Cest un investissement à long terme. On va travailler sur ces dossiers pendant un ou deux ans », souligne Marc Watin-Augouard. Les plaintes sont en effet liées à des problèmes complexes en terme dapplication de la réglementation et supposent des enquêteurs qualifiés. A ce sujet, Monique Heyse, veuve de lamiante, pense que « ça ne peut être que positif. Mais il faut voir dans la durée comment cette structure va fonctionner ».
Rappelons que des victimes, notamment regroupées au sein de lassociation ANDEVA, réclamaient depuis un certain temps une accélération des procédures en vue de futurs procès.
Par la suite, la cellule régionale pourrait être amenée à traiter des plaintes liées à des cas de saturnisme, dus par exemple à lexposition aux rejets de lancienne fonderie Metaleurop Nord.
Les ministres de lIntérieur Nicolas Sarkozy et de la Justice Pascal Clément ont annoncé, le 27 janvier dernier, la création de cette nouvelle cellule. « Cest un regroupement de moyens, qui permettra de bien connaître les dossiers et de faire les auditions en toute connaissance de cause », avait alors expliqué Emmanuel Bartier, lieutenant-colonel et commandant de lOffice central de lutte contre les atteintes à lenvironnement et à la santé publique (OCLAEPS), avant dajouter : « Il sagit en fait dune réponse judiciaire aux souhaits des victimes ».
La cellule amiante avait été précédée par l OCLAEPS de gendarmerie, créé en 2004. Elle travaille avec les magistrats des deux pôles de santé publique basés à Paris et Marseille.
Les premières auditions ont été menées par les officiers régionaux il y a deux semaines. « Cest un investissement à long terme. On va travailler sur ces dossiers pendant un ou deux ans », souligne Marc Watin-Augouard. Les plaintes sont en effet liées à des problèmes complexes en terme dapplication de la réglementation et supposent des enquêteurs qualifiés. A ce sujet, Monique Heyse, veuve de lamiante, pense que « ça ne peut être que positif. Mais il faut voir dans la durée comment cette structure va fonctionner ».
Rappelons que des victimes, notamment regroupées au sein de lassociation ANDEVA, réclamaient depuis un certain temps une accélération des procédures en vue de futurs procès.
Par la suite, la cellule régionale pourrait être amenée à traiter des plaintes liées à des cas de saturnisme, dus par exemple à lexposition aux rejets de lancienne fonderie Metaleurop Nord.