A l'occasion de la présentation de son Observatoire des prix immobiliers, la FNAIM Ile-de-France a lancé sa cartographie interactive du logement et une nouvelle approche du marché basée sur le nombre de pièces plutôt que sur un prix au mètre carré.
A l'occasion de la 26ème vague de l'Observatoire francilien des prix de l'immobilier, présenté ce mercredi 12 décembre 2012, la FNAIM de Paris et d'Ile-de-France a proposé une cartographie interactive du logement, accessible à partir de l'année prochaine. "Chaque personne en recherche d'un logement en Ile-de-France pourra désormais localiser sur www.lamaisondelimmobilier.org dans quelles villes, elle peut trouver un bien répondant à ses besoins en fonction de ses ressources financières et surtout du nombre de pièces, critère fondamental et appréhendable par tous", précise la FNAIM dans un communiqué. Chacun pourra ainsi juger lui-même du caractère réaliste ou non de sa recherche.
Concrètement, l'idée est de mettre l'accent sur le nombre de pièces d'un bien immobilier, ce qui va permettre de présenter le marché par prix moyen d'appartements. Par exemple, un couple avec un enfant qui recherche un trois pièces pour un budget compris entre 250.000 et 300.000 euros verra, grâce à cette carte, qu'il pourra réaliser son projet immobilier davantage à Colombes, Pantin, Bry-sur-Marne ou Bagneux que dans Paris intra-muros où il faut disposer au minimum de 399.610 euros pour espérer obtenir un 3 pièces.
Grâce à une analyse économique qui s'appuie sur les remontées de terrain de ses 1.800 agences ainsi que sur des multiples sources référentes comme l'INSEE ou l'APUR, la FNAIM Paris de Paris et d'Ile-de-France propose à chacun d'établir une carte personnalisée pour sa recherche de logement. Cette cartographie a été, en effet, développée en partenariat avec l'Institut géographique national (IGN).
Une recherche basée sur le nombre de pièces plutôt que sur un prix au m²
En proposant cette nouvelle approche pour son observatoire francilien de l'immobilier ancien, la FNAIM de Paris et d'Ile-de-France souhaite donc rompre avec le discours réducteur du prix au m² pour lui préférer une approche qualitative basée à la fois sur les besoins des acheteurs et une fourchette de prix par nombre de pièces et par secteur.
"L'approche du prix au m² établit un lien artificiel entre un appartement unique et un prix moyen au m²", estime la Fédération des agents immobiliers de l'Ile-de-France. Et d'ajouter : "Elle est donc déconnectée de la réalité du terrain et contribue ainsi davantage au blocage du marché en entretenant notamment une illusion d'offre de biens immobiliers dans certaines zones."
En période de tension sur le marché de l'immobilier ancien, il est fondamental d'après la FNAIM, de revenir aux besoins réels des clients. Or ceux-ci n'achètent pas du m² mais un logement. "L'accent est mis sur le nombre de pièces qui constitue un critère incontournable dans la mesure où le logement s'adapte avant tout à la composition d'une famille", ajoute-t-elle.
