Pour la quatorzième journée consécutive, des salariés de la CGT bloquaient mardi 19 décembre, la cimenterie Calcia à Ranville (Calvados) ce qui perturbe l'approvisionnement en ciment dans le département. Les négociations, rompues il y a deux semaines entre les syndicats et la direction au sujet des 35 heures, sont toujours gelées, a-t-on appris de source syndicale.
La majorité des 105 salariés de l'entreprise continuent à travailler. Mais une dizaine de grévistes bloquant l'entrée de l'usine, matériaux et ciment ne peuvent plus ni pénétrer ni sortir de l'enceinte de Calcia, a expliqué de son côté la direction de l'usine.
Quinze salariés de la CGT ont été assignés en référé par la direction devant le tribunal correctionnel de Caen et devraient comparaître jeudi, a indiqué Eric Desjouis, délégué CGT.
Des discussions entre les salariés et la direction s'étaient ouvertes il y a huit mois afin de régler un problème de rattrapage salarial : une loi de 1982 impose que les personnes travaillant en "feu continu", c'est-à-dire suivant le rythme des trois-huit, n'effectuent que 35 heures hebdomadaires.
Or cette loi n'a jamais été appliquée à Calcia jusqu'au passage généralisé aux 35 heures il y a deux ans, et les salariés exigent aujourd'hui le paiement de leurs heures supplémentaires accumulées.
Quinze salariés de la CGT ont été assignés en référé par la direction devant le tribunal correctionnel de Caen et devraient comparaître jeudi, a indiqué Eric Desjouis, délégué CGT.
Des discussions entre les salariés et la direction s'étaient ouvertes il y a huit mois afin de régler un problème de rattrapage salarial : une loi de 1982 impose que les personnes travaillant en "feu continu", c'est-à-dire suivant le rythme des trois-huit, n'effectuent que 35 heures hebdomadaires.
Or cette loi n'a jamais été appliquée à Calcia jusqu'au passage généralisé aux 35 heures il y a deux ans, et les salariés exigent aujourd'hui le paiement de leurs heures supplémentaires accumulées.