FOCUS. L'entreprise routière du groupe Vinci réalisera un premier projet pilote de route à recharge électrique par induction, sur un site privé, en Allemagne, en collaboration avec Electreon. Une technologie qui pourrait se développer rapidement, estime Didier Deschanel, directeur de l'innovation d'Eurovia.
L'accélération du développement de l'électromobilité est une promesse souvent exprimée. Mais le déploiement franc des véhicules électriques n'est pas encore véritablement d'actualité. Didier Deschanel, directeur de l'innovation d'Eurovia, y voit deux raisons : "Ils ont des difficultés à percer car ils restent très chers, malgré les aides de l'État pour l'achat d'un véhicule. Par ailleurs, le problème du rayon d'action persiste puisqu'avec un véhicule de moyenne gamme, il est possible de faire 250, peut-être 300km. Cela ne permet pas de couvrir l'ensemble des besoins des utilisateurs." Ajoutez à cela une difficulté liée à la disponibilité des bornes de recharge, les freins sont donc encore nombreux.
Pour apporter des réponses à ces problématiques, les routes électriques permettant la charge dynamique des véhicules par induction apparaîtraient, selon Didier Deschanel, comme "une des solutions pour développer l'électromobilité, dans un mix de solutions plus large". Plusieurs expérimentations de routes à induction sont en cours dans le monde. En Suède par exemple, où une filiale de Vinci Energies est impliquée dans les prototypes. En Israël, où la société Electreon participe à 3 projets…
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