Le spécialiste des cheminées Poujoulat a connu une petite baisse de régime sur le premier semestre de son exercice décalé 2014-2015. Les températures plus élevées que la normale ont freiné le marché du chauffage. Mais le groupe insiste sur le maintien d'un bon niveau de trésorerie.
L'activité et les résultats opérationnels du groupe français Poujoulat sont en net recul pour le premier semestre de l'exercice 2014-2015. Les deux chiffres ont fortement diminué par rapport à la même période l'année précédente, de l'ordre de -55 %, le résultat opérationnel s'établissant à 1,57 million d'euros et le résultat net part du groupe à 691.000 €. L'industriel, qui conçoit, produit et commercialise des conduits de cheminées et sorties de toit, explique dans un bref communiqué financier avoir été impacté "par la dégradation du marché de la construction et l'extrême douceur du climat (…) Les températures 4 à 5 °C au-dessus des normales saisonnières ont ralenti le marché du chauffage".
Stabilité financière et investissements industriels
Pour autant, Poujoulat ne s'alarme pas : "Les marges sont bien maîtrisées et les charges de structure font l'objet d'une gestion rigoureuse, ce qui permet de limiter la baisse du résultat". D'autant que l'entreprise affirme que l'essentiel du résultat du groupe est réalisé au second semestre de l'exercice. Il précise donc que son niveau de flux de trésorerie ("cashflow") a été préservé et qu'il lui permet "de conforter sa structure financière". Le montant de ce flux est passé de 5,2 M€ au premier semestre 2013-2014, à 4,65 M€ en 2014-2015, soit un repli de -10,6 %. Le montant du chiffre d'affaires consolidé n'a pas encore été communiqué : il ne sera publié qu'à la mi-février.La société vient d'annoncer un important investissement (12 M€) dans une usine de Haute-Saône, destinée produire du bois de chauffage. Une façon pour Poujoulat de poursuivre sa stratégie de diversification. En octobre dernier, Frédéric Coirier, le président du directoire, expliquait que la création d'une filiale commerciale en Chine était un autre axe fort de développement pour l'activité de cheminée industrielles : "C'est un pays à fort potentiel, où les besoins sont énormes, notamment eu égard aux évolutions liées à l'efficacité énergétique". L'implantation sur place d'une usine de production n'est cependant pas à l'ordre du jour.
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