Le directeur de l'Agence pour la réhabilitation et la reconstruction d'Aceh et de Nias (BRR), Kuntoro Mangkusubroto, a déclaré jeudi que lIndonésie avait encore besoin dun milliard de dollars pour mener à bien la reconstruction dAceh suite au passage du tsunami en décembre 2004. Une somme qui doit sajouter aux 7,1 milliards de dollars déjà promis.
«Il nous en faut plus, un autre milliard», a déclaré à la presse Kuntoro Mangkusubroto, directeur de l'Agence pour la réhabilitation et la reconstruction d'Aceh et de Nias (BRR) d'un forum organisé à Singapour. Et de préciser : «Nous avons découvert qu'il nous fallait faire plus en ce qui concerne les infrastructures et le logement».
Kuntoro Mangkusubroto a notamment expliqué que les coûts de la main-d'oeuvre avaient explosé en raison de l'ampleur des travaux à effectuer. «Quand, l'an dernier, vous pouviez construire une maison pour 28 millions de roupies, il est difficile de le faire maintenant pour 50 millions».
Malgré les 7,1 milliards de dollars promis dont 4,5 Md$ sont disponibles, la tâche est dantesque, selon Kuntoro Mangkusubroto. Et ce dernier de rappeler que plus de 800 km de côtes ont été endommagés, tandis que 127.000 maisons, 14 ports, 120 ponts et 60.000 hectares de terres agricoles sont inutilisables. Et ce sans compter, les 100.000 petites entreprises qui ont disparu. Or, aujourdhui, seulement 7,8% des routes, 31% des services de santé et 16% des écoles ont été réhabilités. A ce jour des milliers de personnes vivent toujours sous des tentes
Kuntoro Mangkusubroto a notamment expliqué que les coûts de la main-d'oeuvre avaient explosé en raison de l'ampleur des travaux à effectuer. «Quand, l'an dernier, vous pouviez construire une maison pour 28 millions de roupies, il est difficile de le faire maintenant pour 50 millions».
Malgré les 7,1 milliards de dollars promis dont 4,5 Md$ sont disponibles, la tâche est dantesque, selon Kuntoro Mangkusubroto. Et ce dernier de rappeler que plus de 800 km de côtes ont été endommagés, tandis que 127.000 maisons, 14 ports, 120 ponts et 60.000 hectares de terres agricoles sont inutilisables. Et ce sans compter, les 100.000 petites entreprises qui ont disparu. Or, aujourdhui, seulement 7,8% des routes, 31% des services de santé et 16% des écoles ont été réhabilités. A ce jour des milliers de personnes vivent toujours sous des tentes