La dernière des stèles du Mémorial de l'Holocauste de Berlin a été posée le 15 décembre dernier. L'architecte, l'Américain Peter Eisenman, a espéré que les futurs visiteurs pourront avoir une "expérience physique de la mémoire".
Situé près de la Porte de Brandebourg, ce mémorial - un alignement de 2.711 stèles en béton gris de taille inégale, sensées ressembler à un immense cimetière - doit être inauguré pour les soixante ans de la fin de la Seconde guerre mondiale, le 10 mai 2005. Sa construction, qui devrait coûter 27 millions d'euros, avait été votée par les députés allemands en juin 1999, à la mémoire des quelque six millions de juifs tués par le régime nazi.
Le mémorial, d'une surface de 19.000 m2, représente un "succès énorme" de "la volonté publique" des Allemands, s'est félicité l'architecte new-yorkais d'origine juive, à l'occasion d'une petite cérémonie. "J'espère qu'il aidera à avoir une relation plus critique et moins émotionnelle au nazisme", a-t-il ajouté.
Le public pourra circuler librement, 24 heures sur 24, sur un espace pavé entre les stèles, qui culminent pour les plus hautes à 4,70 mètres, ou bien visiter une exposition en sous-sol. "Je voulais que ce soit le plus neutre possible", a-t-il encore dit, en ajoutant qu'il n'avait pas voulu faire de symbolisme. Il a ajouté qu'il était impatient que le site soit ouvert au public car "sans personne, il n'est que partiellement réalisé" selon lui.
Enfin, l'architecte s'est dit opposé à ce que les manifestations, même de néonazis, soient interdites à ses abords. "Je suis contre le politiquement correct quel qu'il soit", a-t-il dit. Wolfgang Thierse, président de la chambre des députés allemands (Bundestag), par ailleurs président de la "Fondation pour les juifs assassinés d'Europe", s'est également opposé à cette éventuelle interdiction. Elle est en revanche souhaitée par le ministre allemand de l'Intérieur Otto Schily et le président du Conseil central des juifs en Allemagne, Paul Spiegel.
Le mémorial, d'une surface de 19.000 m2, représente un "succès énorme" de "la volonté publique" des Allemands, s'est félicité l'architecte new-yorkais d'origine juive, à l'occasion d'une petite cérémonie. "J'espère qu'il aidera à avoir une relation plus critique et moins émotionnelle au nazisme", a-t-il ajouté.
Le public pourra circuler librement, 24 heures sur 24, sur un espace pavé entre les stèles, qui culminent pour les plus hautes à 4,70 mètres, ou bien visiter une exposition en sous-sol. "Je voulais que ce soit le plus neutre possible", a-t-il encore dit, en ajoutant qu'il n'avait pas voulu faire de symbolisme. Il a ajouté qu'il était impatient que le site soit ouvert au public car "sans personne, il n'est que partiellement réalisé" selon lui.
Enfin, l'architecte s'est dit opposé à ce que les manifestations, même de néonazis, soient interdites à ses abords. "Je suis contre le politiquement correct quel qu'il soit", a-t-il dit. Wolfgang Thierse, président de la chambre des députés allemands (Bundestag), par ailleurs président de la "Fondation pour les juifs assassinés d'Europe", s'est également opposé à cette éventuelle interdiction. Elle est en revanche souhaitée par le ministre allemand de l'Intérieur Otto Schily et le président du Conseil central des juifs en Allemagne, Paul Spiegel.