Le ministre de lEquipement et des Transports inaugure ce jeudi le nouveau port du Havre baptisé «Port 2000». Dun coût dun milliard deuros, léquipement saffiche comme linvestissement le plus important réalisé dans un port français depuis la construction des bassins de Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône) pour les besoins de Marseille à la fin des années 60.
Avec son nouveau port, Le Havre cherche à combler son retard dans la course à l'accueil des porte-conteneurs qui a fait la fortune de ses concurrents Anvers, Rotterdam et Hambourg.
«Avec Port 2000, nous avons l'opportunité de franchir une marche très importante en passant de deux millions à six millions de boîtes», assure Jean-Marc Lacave, directeur du port. Le premier opérateur à utiliser les facilités du nouveau port sera la compagnie française CMA CGM qui s'est engagée à apporter un volume annuel de 500.000 boîtes sur les deux premiers postes à quai. Un autre grand nom du transport maritime, le danois AP Moeller-Maersk, devrait le rejoindre à l'automne 2007 avec des objectifs chiffrés comparables.
Les dirigeants du port estiment qu'avec cet équipement, qui comprendra à terme douze postes à quai, Le Havre va pouvoir bénéficier pleinement des effets de la mondialisation et de la croissance des échanges maritimes. «Le trafic des conteneurs progresse de 8 à 9% par an depuis vingt ans et les prévisionnistes nous disent que cela doit durer encore au moins dix ou quinze ans», assure Jean-Marc Lacave qui prépare déjà l'étape suivante, «Port 2020».
Pour avoir compris très tôt cette nouvelle donne du commerce international, les ports de l'Europe du nord, d'Anvers (Belgique) à Hambourg (Allemagne), en passant par Rotterdam (Pays-Bas) ou Zeebruge (Belgique), ont pris une longueur d'avance sur les ports français.
Les ports du nord qui ont déjà beaucoup investi ont encore dans leurs cartons des projets d'une ampleur comparable voire supérieure à Port 2000. Rotterdam se prépare ainsi à consacrer trois milliards d'euros pour aménager à partir de 2008 un espace de 2.000 hectares qui sera gagné sur la mer.
«Avec Port 2000, nous avons l'opportunité de franchir une marche très importante en passant de deux millions à six millions de boîtes», assure Jean-Marc Lacave, directeur du port. Le premier opérateur à utiliser les facilités du nouveau port sera la compagnie française CMA CGM qui s'est engagée à apporter un volume annuel de 500.000 boîtes sur les deux premiers postes à quai. Un autre grand nom du transport maritime, le danois AP Moeller-Maersk, devrait le rejoindre à l'automne 2007 avec des objectifs chiffrés comparables.
Les dirigeants du port estiment qu'avec cet équipement, qui comprendra à terme douze postes à quai, Le Havre va pouvoir bénéficier pleinement des effets de la mondialisation et de la croissance des échanges maritimes. «Le trafic des conteneurs progresse de 8 à 9% par an depuis vingt ans et les prévisionnistes nous disent que cela doit durer encore au moins dix ou quinze ans», assure Jean-Marc Lacave qui prépare déjà l'étape suivante, «Port 2020».
Pour avoir compris très tôt cette nouvelle donne du commerce international, les ports de l'Europe du nord, d'Anvers (Belgique) à Hambourg (Allemagne), en passant par Rotterdam (Pays-Bas) ou Zeebruge (Belgique), ont pris une longueur d'avance sur les ports français.
Les ports du nord qui ont déjà beaucoup investi ont encore dans leurs cartons des projets d'une ampleur comparable voire supérieure à Port 2000. Rotterdam se prépare ainsi à consacrer trois milliards d'euros pour aménager à partir de 2008 un espace de 2.000 hectares qui sera gagné sur la mer.