Le COP comme référence
Il y a presque 10 ans, les pouvoirs publics se sont penchés sur les PAC et ont donné un coup de pouce à la filière en accordant un crédit d'impôt important. Le propriétaire peut en bénéficier pour l'achat dans sa résidence principale neuve, ancienne ou encore en construction, d'une pompe à chaleur de type géothermique ou air/ eau ayant un COP nominal supérieur ou égal à 3,3 (3,4 en 2010).
Les performances des pompes à chaleur s'expriment, en effet, par des coefficients qui rendent compte de leur efficacité en fonction de l'énergie qu'elles consomment. Pour 1 kWh d'électricité consommé, les PAC restituent pour la plupart entre 2 et 4 kWh de chaleur. «Par exemple, si une PAC consomme 1 kWh d'électricité et restitue 3 kWh de chaleur, on dit que son COP est de 3», souligne Roger Gubanski. Le rapport entre la quantité de chaleur produite et l'énergie électrique consommée est le coefficient de performance (COP) de la pompe à chaleur. «Ce dernier est donné par une température d'air à plus de 7 degrés et une température d'eau à plus de 35 degrés», ajoute ce dernier. Ce coefficient traduit la performance énergétique d'une pompe à chaleur en mode chauffage. Ce dernier est mesuré par le fabricant ; il est variable pour une température d'essai donné. Dans la pratique, quand le milieu est plus froid que cette température d'essai, l'efficacité énergétique de la pompe à chaleur diminue et devient inférieure au COP annoncé. A l'inverse, elle est supérieure à ce COP quand le milieu est plus chaud que la température d'essai.
Il y a presque 10 ans, les pouvoirs publics se sont penchés sur les PAC et ont donné un coup de pouce à la filière en accordant un crédit d'impôt important. Le propriétaire peut en bénéficier pour l'achat dans sa résidence principale neuve, ancienne ou encore en construction, d'une pompe à chaleur de type géothermique ou air/ eau ayant un COP nominal supérieur ou égal à 3,3 (3,4 en 2010).
Les performances des pompes à chaleur s'expriment, en effet, par des coefficients qui rendent compte de leur efficacité en fonction de l'énergie qu'elles consomment. Pour 1 kWh d'électricité consommé, les PAC restituent pour la plupart entre 2 et 4 kWh de chaleur. «Par exemple, si une PAC consomme 1 kWh d'électricité et restitue 3 kWh de chaleur, on dit que son COP est de 3», souligne Roger Gubanski. Le rapport entre la quantité de chaleur produite et l'énergie électrique consommée est le coefficient de performance (COP) de la pompe à chaleur. «Ce dernier est donné par une température d'air à plus de 7 degrés et une température d'eau à plus de 35 degrés», ajoute ce dernier. Ce coefficient traduit la performance énergétique d'une pompe à chaleur en mode chauffage. Ce dernier est mesuré par le fabricant ; il est variable pour une température d'essai donné. Dans la pratique, quand le milieu est plus froid que cette température d'essai, l'efficacité énergétique de la pompe à chaleur diminue et devient inférieure au COP annoncé. A l'inverse, elle est supérieure à ce COP quand le milieu est plus chaud que la température d'essai.
Côté règlementation, David Bonnet de l'AFPAC déplore que dans les textes de la RT 2012, la pompe à chaleur ne soit pas prise en compte comme elle le devrait. Pour lui, le sujet de la RT 2012 est «sensible», voire «un peu polémique». En effet, «dans les travaux de la RT 2012, la pompe n'est pas prise en compte comme une solution exploitant de l'énergie renouvelable, elle est reconnue comme un produit performant dans la maitrise de la demande de l'énergie. Elle est prise en compte comme un générateur ' traditionnel' et se trouve donc dans le groupe de travail GT4, et non dans celui des énergies renouvelables», commente-t-il.
Enfin, pour répondre a une des préoccupations de notre société actuelle, une filière de recyclage des PAC existe. Les plus anciennes PAC contiennent notamment des fluides frigorigènes maintenant interdits, qui doivent être récupérés par une entreprise habilitée à la manipulation des fluides pour être détruits ou traités. «Aujourd'hui, les produits pompes à chaleur sur le marché français ne sont pas encore réellement contraintes à la DEEE*», constate David Bonnet. Mais pour Roger Gubanski, la filière de recyclage des PAC n'est pas encore vraiment mise en place «car contrairement à l'électroménager, on considère que la PAC fait partie intégrante du bâtiment».
*DEEE : Déchets d'Équipements Électriques et Électroniques
Lire l'interview de Emmanuel Laurentin, président de la Capeb des Hautes-Pyrénées (65) et Conseiller professionnel national de l'UNA CPC CAPEB (Union National des Artisans Couverture Plomberie Chauffage)