Rendue publique mardi, une étude réalisée dans le Nord-Pas-de-Calais révèle que des produits polluants sont fortement présents dans les habitations. Des substances que la région compte bien éradiquer !
Des polluants habitent les logements du Nord-Pas-de-Calais ! Une étude publiée mardi lors du colloque « Lair vu de lintérieur » qui sest tenu mardi à Lille révèle en effet que des substances cancérigènes telles que le formaldéhyde ou le benzène ont été recensées dans des habitations de la région.
Le formaldéhyde produit que lon retrouve dans les colles et vernis des bois agglomérés, les peintures, les cosmétiques, les produits ménagers, moquettes ou encore les matériaux de construction a été décelé dans les 60 logements étudiés, à une concentration moyenne de 17 microgrammes par mètre cube, alors que la valeur toxicologique de référence pour une exposition longue durée est de 10 microgrammes.
Létude révèle dautre part que le benzène est pour sa part répandu dans une habitation sur trois alors que son usage est très réglementé. Les personnes dont le garage jouxte la maison ou qui réalisent de nombreuses activités de bricolage et de peinture sont les plus exposées à ce produit.
Le monoxyde de carbone souvent dû à lutilisation en continu dun chauffage dappoint , les moisissures, ainsi que les poussières diverses font parties des substances pouvant entraîner allergies et maladies respiratoires.
Les participants au colloque « L'air vu de l'intérieur » se sont penchés sur les moyens de lutte contre ces polluants comme l'aération fréquente ou un système de ventilation performant. Cette année, la région Nord-Pas-de-Calais testera ainsi un « diagnostic de la qualité de l'air intérieur simple pouvant être réalisé avec quelques mesures », a indiqué Pierre de Roubaix, ingénieur de l'ADEME.
Le formaldéhyde produit que lon retrouve dans les colles et vernis des bois agglomérés, les peintures, les cosmétiques, les produits ménagers, moquettes ou encore les matériaux de construction a été décelé dans les 60 logements étudiés, à une concentration moyenne de 17 microgrammes par mètre cube, alors que la valeur toxicologique de référence pour une exposition longue durée est de 10 microgrammes.
Létude révèle dautre part que le benzène est pour sa part répandu dans une habitation sur trois alors que son usage est très réglementé. Les personnes dont le garage jouxte la maison ou qui réalisent de nombreuses activités de bricolage et de peinture sont les plus exposées à ce produit.
Le monoxyde de carbone souvent dû à lutilisation en continu dun chauffage dappoint , les moisissures, ainsi que les poussières diverses font parties des substances pouvant entraîner allergies et maladies respiratoires.
Les participants au colloque « L'air vu de l'intérieur » se sont penchés sur les moyens de lutte contre ces polluants comme l'aération fréquente ou un système de ventilation performant. Cette année, la région Nord-Pas-de-Calais testera ainsi un « diagnostic de la qualité de l'air intérieur simple pouvant être réalisé avec quelques mesures », a indiqué Pierre de Roubaix, ingénieur de l'ADEME.