En déplacement à Troyes, le président de la République, Jacques Chirac, a relancé la politique du gouvernement en faveur des quartiers en difficultés et de ses habitants. Aujourd'hui, Jean-Louis Borloo a confirmé à l'Assemblée Nationale le lancement d'un " véritable plan de bataille ".
Présentée pendant la période électorale comme l'une des priorités du futur gouvernement, la politique de la Ville ne connaît pas encore de véritable impulsion. Le ministre de tutelle, Gilles de Robien, et le ministre délégué à la Ville, Jean-Louis Borloo, ont expliqué leur attentisme par le pragmatisme et le besoin de réflexion comme de concertation avec les élus locaux et les acteurs du logement.
Depuis la rentrée, les annonces se sont multipliées, laissant apercevoir une prochaine échéance. Considéré par l'ancien député maire de Valenciennes comme une " cause nationale ", la réhabilitation de logements nécessitait un " plan de bataille ". C'est sur ce point qu'est revenu Jean-Louis Borloo, pendant la séance des Questions au gouvernement mardi 15 octobre, à l'Assemblée Nationale. " La situation de nos quartier n'a cessé de se dégrader ", s'est-il indigné, avant d'ajouter que " quand le chômage a baissé de 30% en France, il a augmenté de 30% dans nos quartiers ".
En cela, il donnait la réplique au Président qui s'exprimait la veille à Troyes. " J'ai avec le gouvernement trois priorités : la sécurité et le droit dans les cités, la politique de la ville et l'intégration ". Ces trois priorités, en réalité, ne doivent en faire qu'une, une bonne politique de la ville ne pouvant qu'avoir des répercussions sur la sécurité et l'intégration.
Plus concrètement, M. Borloo a annoncé que " le Premier ministre [l'] a autorisé à présenter un véritable plan de bataille pour la France : 200.000 logements indignes, criminogènes dans notre pays [allant] être démolis et reconstruits ". Le temps qu'il faudra pour réaliser ce projet n'est pas encore précisé, ni le coût qu'entraîneront des reconstructions dans d'autres zones, où le foncier doit être plus élevé.
Dans une autre direction, Jacques Chirac a plaidé pour " une mobilisation plus forte en faveur de la politique de la ville ", tranchant notamment dans le débat sur les zones franches urbaines créées par Alain Juppé en 1996. Critiquées par la gauche, certains élus de droite en demandaient le rétablissement. Le Président s'est clairement positionné dans ce sens, souhaitant que soit donnée " une impulsion nouvelle au développement des zones franches urbaines ". Yves Jego, président de l'Association des villes zones franches a salué cette orientation. Le récent exemple de la reconversion réussie de Mantes-la-Jolie était passé par la création d'une telle zone.
La réhabilitation des logements " engage l'Etat, les régions, les HLM, l'ensemble des partenaires y compris syndicaux ", a affirmé le ministre délégué à la Ville, en ajoutant que cette bataille sera " plus clairement et plus précisément annoncée dans les semaines qui viennent ".
De leur côté, les professionnels du logement souhaiterait qu'une action soit entreprise très rapidement pour faire face à la crise du logement que travers actuellement le pays.
Depuis la rentrée, les annonces se sont multipliées, laissant apercevoir une prochaine échéance. Considéré par l'ancien député maire de Valenciennes comme une " cause nationale ", la réhabilitation de logements nécessitait un " plan de bataille ". C'est sur ce point qu'est revenu Jean-Louis Borloo, pendant la séance des Questions au gouvernement mardi 15 octobre, à l'Assemblée Nationale. " La situation de nos quartier n'a cessé de se dégrader ", s'est-il indigné, avant d'ajouter que " quand le chômage a baissé de 30% en France, il a augmenté de 30% dans nos quartiers ".
En cela, il donnait la réplique au Président qui s'exprimait la veille à Troyes. " J'ai avec le gouvernement trois priorités : la sécurité et le droit dans les cités, la politique de la ville et l'intégration ". Ces trois priorités, en réalité, ne doivent en faire qu'une, une bonne politique de la ville ne pouvant qu'avoir des répercussions sur la sécurité et l'intégration.
Plus concrètement, M. Borloo a annoncé que " le Premier ministre [l'] a autorisé à présenter un véritable plan de bataille pour la France : 200.000 logements indignes, criminogènes dans notre pays [allant] être démolis et reconstruits ". Le temps qu'il faudra pour réaliser ce projet n'est pas encore précisé, ni le coût qu'entraîneront des reconstructions dans d'autres zones, où le foncier doit être plus élevé.
Dans une autre direction, Jacques Chirac a plaidé pour " une mobilisation plus forte en faveur de la politique de la ville ", tranchant notamment dans le débat sur les zones franches urbaines créées par Alain Juppé en 1996. Critiquées par la gauche, certains élus de droite en demandaient le rétablissement. Le Président s'est clairement positionné dans ce sens, souhaitant que soit donnée " une impulsion nouvelle au développement des zones franches urbaines ". Yves Jego, président de l'Association des villes zones franches a salué cette orientation. Le récent exemple de la reconversion réussie de Mantes-la-Jolie était passé par la création d'une telle zone.
La réhabilitation des logements " engage l'Etat, les régions, les HLM, l'ensemble des partenaires y compris syndicaux ", a affirmé le ministre délégué à la Ville, en ajoutant que cette bataille sera " plus clairement et plus précisément annoncée dans les semaines qui viennent ".
De leur côté, les professionnels du logement souhaiterait qu'une action soit entreprise très rapidement pour faire face à la crise du logement que travers actuellement le pays.