La reconversion de l'Hôtel de la Marine, l'ancien Garde-meubles de Louis XV situé place de la Concorde, occupé par l'état-major de la Marine, fait débat. L'entrepreneur Alexandre Allard, en course pour cette transformation, a décidé de défendre son projet.
Alors que certaines personnalités comme Régis Debray, Pierre Nora ou
Jean-Noël Jeanneney ont critiqué et qualifié la future reconversion de l'Hôtel de la Marine de «barnum commercial», l'entrepreneur Alexandre Allard a décidé de défendre son projet sur lequel il travaille actuellement avec l'architecte jean Nouvel. Un projet visant à créer un «centre mondial de la création et de la culture».
Jean-Noël Jeanneney ont critiqué et qualifié la future reconversion de l'Hôtel de la Marine de «barnum commercial», l'entrepreneur Alexandre Allard a décidé de défendre son projet sur lequel il travaille actuellement avec l'architecte jean Nouvel. Un projet visant à créer un «centre mondial de la création et de la culture».
«C'est un débat entre les Anciens et les Modernes», a-t-il indiqué à l'AFP, en ajoutant «qu'aujourd'hui, l'Etat veut donner un droit de longue durée à un exploitant sur un bâtiment classé. Dans ce combat extrêmement inégal, il y a d'un côté des gens qui vont soumettre un projet et qui ne peuvent s'exprimer». L'entrepreneur précise qu'«il y a les Anciens qui pensent que le patrimoine français doit être mis dans la naphtaline, qu'il ne faut toucher à rien. Et comme l'Etat n'a pas les moyens de l'entretenir, ces bâtiments sont dans un sale état» alors que «là, on a un outil de création de valeur».
Selon certaines informations, le projet d'Alexandre Allard mettrait en scène des résidences d'artistes, des galeries, des marchands d'art, des fondations, des suites de grand standing pour attirer mécènes et collectionneurs : «On n'est pas du tout en train de faire un palace. On est en train de faire un endroit qui va être au cœur de la culture mondiale. Ce sera l'endroit de rassemblement de tous les talents de la planète, des gens qui font la culture, et il sera ouvert au public, ce qui fera sa force atomique», a-t-il souligné.
A noter que le gouvernement a décidé de décaler au 7 février la date-limite pour le dépôt des candidatures, initialement prévue au 17 janvier.