«La protection de lenvironnement tient une place de choix dans lesprit des Français», selon une enquête de lInsee publiée en janvier. Sept ménages sur dix trient leurs déchets mais moins dun ménage sur deux réalise un effort financier pour lachat dappareils électroménagers moins énergivores.
Lévolution de la société a amené les Français à changer leurs pratiques de tri
En 2005, 72 % des ménages triaient les piles, ils sont 2,5 fois plus nombreux quen 1998. « Vient ensuite le tri du papier pratiqué par deux fois plus de ménages quil y a 7 ans et le tri du verre qui était déjà très répandu en 1998 », souligne lInsee dans son enquête*. Entre 1998 et 2005, la part des ménages disposant dune collecte sélective à domicile a pour sa part presque triplé, passant de 23 % à 61 %.
Lieu de vie et tri des déchets
Selon létude menée par lInsee, la propension à trier ses déchets est plus faible chez les ménages les plus jeunes. Elle croît cependant avec le niveau de vie de façon significative : « faire partie du quart des ménages ayant le plus haut niveau de vie plutôt que du quart le plus modeste élève la probabilité de trier le verre de 15 points ».
En habitat collectif, le tri du verre semble moins facile à instaurer par manque de place tandis quhabiter dans une maison individuelle augmente la probabilité de trier le verre de 17 points et les emballages de 23 points.
Paradoxalement, les ménages semblent moins concernés par la réduction des déchets à leur source : seulement « 17 % déclarent en effet faire attention lors de leurs achats à la quantité de déchets quils génèreront ». Selon lAdeme, la quantité de déchets dorigine domestique est stable depuis 2000, à environ 354 kg/hab/an.
Lélectricité et leau : une question de revenus>
Quelque 84 % des ménages déclarent faire attention à leur consommation quotidienne en électricité tandis que seuls 41 % des enquêtés tiennent compte, lors de leur achat, de la consommation énergétique de lappareil.
Dautre part, 83% des ménages connaissent lexistence des ampoules basse consommation, mais 50 % des ménages en équipent moins dun luminaire sur deux dans leur logement. « À linverse, les lampes halogènes qui sont parmi les plus consommatrices en électricité, sont présentes dans 41 % des foyers et cette part reste forte (42 %) chez les ménages qui déclarent pourtant surveiller leur consommation », commente lInsee.
Par ailleurs, un peu plus des trois quarts des ménages font attention à leur consommation deau. « Les ménages modestes déclarent plus souvent que les autres y être attentifs (80 % contre 74 %), mais les ménages aisés connaissent mieux leur consommation (36 % contre 25 %) ».
Ainsi, létude révèle que près de sept ménages sur dix trient leurs déchets lorsque des facilités de collecte leur sont offertes.
*Enquête « Pratiques environnementales des ménages » de lenquête permanente sur les conditions des ménages (EPCV) réalisée en 2005 par lInsee, en partenariat avec le ministère de lEcologie et du Développement durable, lInstitut français de lenvironnement (Ifen) et lAgence de lenvironnement et de la maîtrise de lénergie (Ademe).
Lieu de vie et tri des déchets
Selon létude menée par lInsee, la propension à trier ses déchets est plus faible chez les ménages les plus jeunes. Elle croît cependant avec le niveau de vie de façon significative : « faire partie du quart des ménages ayant le plus haut niveau de vie plutôt que du quart le plus modeste élève la probabilité de trier le verre de 15 points ».
En habitat collectif, le tri du verre semble moins facile à instaurer par manque de place tandis quhabiter dans une maison individuelle augmente la probabilité de trier le verre de 17 points et les emballages de 23 points.
Paradoxalement, les ménages semblent moins concernés par la réduction des déchets à leur source : seulement « 17 % déclarent en effet faire attention lors de leurs achats à la quantité de déchets quils génèreront ». Selon lAdeme, la quantité de déchets dorigine domestique est stable depuis 2000, à environ 354 kg/hab/an.
Lélectricité et leau : une question de revenus>
Quelque 84 % des ménages déclarent faire attention à leur consommation quotidienne en électricité tandis que seuls 41 % des enquêtés tiennent compte, lors de leur achat, de la consommation énergétique de lappareil.
Dautre part, 83% des ménages connaissent lexistence des ampoules basse consommation, mais 50 % des ménages en équipent moins dun luminaire sur deux dans leur logement. « À linverse, les lampes halogènes qui sont parmi les plus consommatrices en électricité, sont présentes dans 41 % des foyers et cette part reste forte (42 %) chez les ménages qui déclarent pourtant surveiller leur consommation », commente lInsee.
Par ailleurs, un peu plus des trois quarts des ménages font attention à leur consommation deau. « Les ménages modestes déclarent plus souvent que les autres y être attentifs (80 % contre 74 %), mais les ménages aisés connaissent mieux leur consommation (36 % contre 25 %) ».
Ainsi, létude révèle que près de sept ménages sur dix trient leurs déchets lorsque des facilités de collecte leur sont offertes.
*Enquête « Pratiques environnementales des ménages » de lenquête permanente sur les conditions des ménages (EPCV) réalisée en 2005 par lInsee, en partenariat avec le ministère de lEcologie et du Développement durable, lInstitut français de lenvironnement (Ifen) et lAgence de lenvironnement et de la maîtrise de lénergie (Ademe).