A la fin du mois, le plus grand pont en bois routier de France sera ouvert à la circulation, à Crest, dans la Drôme. Qualifié d'ouvrage à " haute qualité environnementale ", ce pont a été réalisé par l'entreprise Fargeot, une filiale de GTM Construction.
Avec un tablier de 92 mètres de long sur 8 mètres de large, le pont de Crest, une ville de la Drôme de 8.100 habitants, est le plus grand pont routier en bois de France. Il sera ouvert à la circulation le 30 juin prochain.
Ce pont à deux voies, réservé aux véhicules légers de moins de 3,5 tonnes est monté sur une structure en béton sur laquelle est fixé un tablier en bois de chêne et d'un conifère résineux de l'est américain, le douglas. Composé de quatre poutres longitudinales lamellées collées, le tablier est soutenu par des arborescences qui prennent appui sur deux piles de béton à l'architecture recherchée.
L'exigence " environnement " a fortement incité le maître d'ouvrage a opter pour la solution bois, pourtant plus cher que le béton. Ainsi, l'ouvrage répond aux exigences de la loi sur l'air votée en 1996 obligeant l'emploi d'un certain volume de bois pour stocker le dioxyde de carbone, a indiqué le maire de Crest, Hervé Mariton, dont le conseil municipal a signé une charte de développement urbain qui inclut une valorisation de l'environnement et du paysage.
Qualifié de projet à "haute qualité environnementale", le pont, d'un coût de 10 millions de francs (1,52 millions d'euros), a pu recevoir des aides de l'Union européenne. Le reste a été financé par la région Rhône-Alpes, le département de la Drôme et la municipalité de Crest, à hauteur de 2 millions de francs (300.000 euros). A titre de comparaison, un pont équivalent en béton aurait coûté près de trois millions de francs de moins.
"Le pont de Crest s'inscrit dans une volonté de développer le bois dans le marché de la construction", a indiqué à l'AFP le directeur général du comité national pour le développement du bois (CNBD), Joseph Behaghel. Selon lui, la matière bois est beaucoup plus utilisée dans les pays scandinaves ainsi que l'Allemagne et l'Autriche qu'en France, où les industriels emploient traditionnellement le béton depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Chiffres clés
- Pont routier à 2 voies (2x2,75m) pour véhicules de moins de 3,5 tonnes et2 trottoirs (2x1,25 m) pour piétons.
- Trois travées (26m + 32m + 26m)
- Tablier à 4 nervures lamellées collées soutenu par arborescence spatiale
- Matériaux : 73m3 de Douglas rouge lamellé collé, 65 m3 de pin noir traité à coeur, 45 m3 de chêne ou de châtaignier. Les appuis et les fondations sont en béton armé.
Intervenants
Maîtrise d'ouvrage : Ville de Crest
Maîtrise d'oeuvre : Scétauroute (mandataire), Atelier de l'Entre (architecte), Arborescence (ingénieur bois), Fargeot (entreprise).
Ce pont à deux voies, réservé aux véhicules légers de moins de 3,5 tonnes est monté sur une structure en béton sur laquelle est fixé un tablier en bois de chêne et d'un conifère résineux de l'est américain, le douglas. Composé de quatre poutres longitudinales lamellées collées, le tablier est soutenu par des arborescences qui prennent appui sur deux piles de béton à l'architecture recherchée.
L'exigence " environnement " a fortement incité le maître d'ouvrage a opter pour la solution bois, pourtant plus cher que le béton. Ainsi, l'ouvrage répond aux exigences de la loi sur l'air votée en 1996 obligeant l'emploi d'un certain volume de bois pour stocker le dioxyde de carbone, a indiqué le maire de Crest, Hervé Mariton, dont le conseil municipal a signé une charte de développement urbain qui inclut une valorisation de l'environnement et du paysage.
Qualifié de projet à "haute qualité environnementale", le pont, d'un coût de 10 millions de francs (1,52 millions d'euros), a pu recevoir des aides de l'Union européenne. Le reste a été financé par la région Rhône-Alpes, le département de la Drôme et la municipalité de Crest, à hauteur de 2 millions de francs (300.000 euros). A titre de comparaison, un pont équivalent en béton aurait coûté près de trois millions de francs de moins.
"Le pont de Crest s'inscrit dans une volonté de développer le bois dans le marché de la construction", a indiqué à l'AFP le directeur général du comité national pour le développement du bois (CNBD), Joseph Behaghel. Selon lui, la matière bois est beaucoup plus utilisée dans les pays scandinaves ainsi que l'Allemagne et l'Autriche qu'en France, où les industriels emploient traditionnellement le béton depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Chiffres clés
- Pont routier à 2 voies (2x2,75m) pour véhicules de moins de 3,5 tonnes et2 trottoirs (2x1,25 m) pour piétons.
- Trois travées (26m + 32m + 26m)
- Tablier à 4 nervures lamellées collées soutenu par arborescence spatiale
- Matériaux : 73m3 de Douglas rouge lamellé collé, 65 m3 de pin noir traité à coeur, 45 m3 de chêne ou de châtaignier. Les appuis et les fondations sont en béton armé.
Intervenants
Maîtrise d'ouvrage : Ville de Crest
Maîtrise d'oeuvre : Scétauroute (mandataire), Atelier de l'Entre (architecte), Arborescence (ingénieur bois), Fargeot (entreprise).