Le Plan local durbanisme (PLU) sera examiné lundi prochain par les élus municipaux au Conseil de Paris. En attendant, le ton monte au sein des différents partis politiques et surtout au sein de la gauche plurielle.
Les négociations sur le PLU se sont poursuivies mercredi au sein de la gauche parisienne. Tandis que le PCF défend la place du développement économique et de lemploi, les verts continuent à réclamer « plus de logements et moins de bureaux ».
Ladjoint au maire chargé de lUrbanisme à la mairie de Paris, Jean-Pierre Caffet, a indiqué souhaiter « trtrouver un équilibre pour « ststabiliser la population dans sa diversité, « prproduire 3.500 logements nets par an et « rereconquérir les emplois perdus (moins 150.000 entre 1990 et 2000).
René Dutrey, président du groupe Verts, a quant à lui réaffirmé « lextrême importance » du débat qui se déroulera lundi prochain au Conseil de Paris, y voyant « la dernière chance de maintenir la mixité » à Paris. Il a également souligné que les Verts refusaient la répartition envisagée dans les opérations daménagement avec 50% pour lactivité, 30% pour le logement et 20% pour les équipements. Les Verts demandent en effet « 50% pour le logement, dont 2/3 de logements sociaux, 30% pour lactivité et 20% pour les équipements », et réclament la prise en compte de « recommandations environnementales » dans le PLU.
Le PLU a été qualifié par les Verts dIle-de-France « danti-écologique » et « danti-social ». Il « tourne aussi le dos à la solidarité régionale ».
Le président du groupe communiste, Jean Vuillermoz, a pour sa part dénoncé « un diktat anormal » du groupe Verts, souhaitant du logement social « mais pas au détriment de lemploi ».
Selon les élus UDF au Conseil de Paris, le PLU « manque de souffle et dambitions" mais ne « justifie pas un vote contre. Marielle de Sarnez, élue UDF, a quant à elle affirmé : « notre position est une position d'abstention, d'attente", notamment en fonction du sort réservé aux quelque 13 amendements et six voeux déposés par la groupe UDF.