SOLUTIONS TECHNIQUES. C'est un chantier d'envergure qui bat son plein dans le 18e arrondissement parisien, où la proximité des voies SNCF impose l'adoption de méthodologies de travail particulières, notamment pour le coulage des bétons d'une future plateforme multimodale. Explications avec Farid Ben Ahmed, directeur des travaux pour GCC.
C'est un vaste chantier qui se déroule à quelques mètres des voies ferrées les plus fréquentées de France : celles de la gare du Nord, à Paris. Le projet d'urbanisme "Chapelle International" accumule les défis à relever. L'hôtel logistique, commandé par Sogaris, possède de multiples vocations : terminal ferroviaire de fret urbain, muni d'une voie SNCF d'accès pour un convoi de marchandises, il se double d'un pôle logistique et d'espaces tertiaires ou de service. C'est l'entreprise GCC qui a été sélectionnée par la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'œuvre, pour mener les travaux de démolition, puis de construction béton et charpente.
Farid Ben Ahmed, directeur des travaux pour GCC, explique : "Le terrain était occupé par un ancien bâtiment de la Sernam. Le nouvel édifice, de 420 mètres de long, se divisera en trois parties distinctes : un sous-sol, sur la longueur totale, qui servira d'espace de vente pour les professionnels. En rez-de-chaussée, le tunnel ferroviaire et une zone de stockage et redistribution au moyen de véhicules propres qui circuleront dans Paris. Sur le pignon Est, des espaces tertiaires seront implantés, dont une école, un centre de formation ou des locaux associatifs. Enfin, la terrasse sera confiée à la ville de Paris pour son aménagement en jardins et terrains sportifs, en plus d'une centrale photovoltaïque de toiture". L'enjeu du projet, comme celui du chantier, est de réduire l'empreinte carbone de la capitale. Le système de redistribution des marchandises grâce aux véhicules électriques permettrait, selon les calculs, de se dispenser de 28.000 semi-remorques dans le trafic parisien.
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Quand le DPE est "aberrant" pour certains bâtiments patrimoniaux (ABF)
