La branche distribution bâtiment de Saint-Gobain mise sur son l'enseigne "La plateforme du bâtiment" pour appuyer son développement international. Après l'Europe, où elle s'est lancée avec succès, l'enseigne vient d'ouvrir au Mexique.
Les idées les plus simples sont souvent les meilleures. C'est très certainement ce qu'ont constatés les responsables de Saint-Gobain Distribution Bâtiment lorsqu'ils ont commencé à plancher sur un nouveau concept d'enseigne destinée aux artisans et aux PME du bâtiment installés en milieu urbain.
Ainsi, la plateforme du bâtiment regroupe sur une surface de vente allant de 6.000 à 8.000 m2 "tout sous le même toit". On ne peut pas faire plus simple ! On y trouve donc des produits adaptés aux six principaux métiers du bâtiment : électricité, maçonnerie, menuiserie, peinture, plomberie, carrelage, avec bien évidemment une offre de quincaillerie et d'outillage.
Basée sur le principe du " Cash and carry ", la politique commerciale de la Plateforme s'appuie sur une gamme courte et sélective de 20.000 références en stock et surtout... l'affichage de prix uniques, Hors Taxe et non négociables bénéficiant de la puissance d'achat du groupe.
Ajoutez à cela une carte d'accès personnalisée, un catalogue avec les prix, des horaires adaptés, la possibilité de passer une commande jusqu'à minuit et de la récupérer le lendemain matin, etc., ainsi qu'une batterie de services aussi variés qu'une cafétéria ou une déchetterie... et l'on comprend mieux pourquoi l'enseigne s'est développée si rapidement.
En effet, Saint-Gobain inaugure en 1998 son premier point de vente à Nanterre, en région parisienne. Aujourd'hui, le groupe réalise 140 millions d'euros de chiffres d'affaires pour un effectif de 1.300 personnes. L'enseigne est présente dans 14 villes françaises et s'est implantée dans plusieurs pays européens.
La Pologne a servi de test à l'export. Saint-Gobain y a lancé la Plateforme en janvier 2001 et dispose déjà de deux points de vente. Viendront ensuite l'Espagne (mars 2002), la Hongrie (avril 2002), le Royaume-Uni (juillet 2002) et enfin l'Amérique Centrale avec l'ouverture récente d'un magasin au nord de Mexico, en attandant de s'implanter au Brésil.
Le groupe est particulièrement ambitieux avec cette enseigne est s'est fixé comme objectif d'implantation de plus de 70 magasins dans plus de huit pays d'ici 5 ans.
Si ce concept s'adapte bien à l'export, c'est encore grâce à sa simplicité. Les principes fondamentaux sont conservés (offre, gamme courte, stocks permanents, prix nets affichés...) mais la Plateforme - qui se traduit dans toutes les langues - s'adapte toujours aux exigences d'un nouveau pays ou d'une nouvelle région d'implantation. C'est ainsi qu'en Espagne, l'offre carrelage est beaucoup plus large qu'ailleurs ; en Pologne, les professionnels viennent avec leurs clients qui financent directement l'achat des matériaux ; ou encore qu'au Royaume-Uni, le magasin dispose d'un système informatique performant comprenant notamment un module de CRM (Customer Relationship Management) directement lié aux ventes.
Par ailleurs, le groupe d'Emile François peut s'appuyer sur de fortes enseignes locales pour développer le concept de la Plateforme (Point.P en France et en Espagne, Raab Karcher en Allemagne, Pays-Bas et Europe de l'Est, Jewson au Royaume-Uni...). Dans chacun des pays se sont ces enseignes historiques et qui pilotent le développement de la Plateforme. Car, à part quelques rares exceptions, les concepts historiques de Saint-Gobain s'exportent difficilement. Lapeyre en sait quelque chose et a très rapidement abandonné toute velléité en Allemagne, limitant sa croissance à l'export sous la marque Lapeyre aux seuls pays francophones.
Aujourd'hui, après l'échec d'un modèle e-business européen (qualitool.com), l'enseigne La Plateforme du Bâtiment est, pour Saint-Gobain, le seul concept "parfaitement exportable, pouvant s'adapter et répondre aux différentes marchés du bâtiment en Europe et à l'international". C'est dire tout l'intérêt que peu représenter la Plateforme pour le groupe... et ses actionnaires.
Ainsi, la plateforme du bâtiment regroupe sur une surface de vente allant de 6.000 à 8.000 m2 "tout sous le même toit". On ne peut pas faire plus simple ! On y trouve donc des produits adaptés aux six principaux métiers du bâtiment : électricité, maçonnerie, menuiserie, peinture, plomberie, carrelage, avec bien évidemment une offre de quincaillerie et d'outillage.
Basée sur le principe du " Cash and carry ", la politique commerciale de la Plateforme s'appuie sur une gamme courte et sélective de 20.000 références en stock et surtout... l'affichage de prix uniques, Hors Taxe et non négociables bénéficiant de la puissance d'achat du groupe.
Ajoutez à cela une carte d'accès personnalisée, un catalogue avec les prix, des horaires adaptés, la possibilité de passer une commande jusqu'à minuit et de la récupérer le lendemain matin, etc., ainsi qu'une batterie de services aussi variés qu'une cafétéria ou une déchetterie... et l'on comprend mieux pourquoi l'enseigne s'est développée si rapidement.
En effet, Saint-Gobain inaugure en 1998 son premier point de vente à Nanterre, en région parisienne. Aujourd'hui, le groupe réalise 140 millions d'euros de chiffres d'affaires pour un effectif de 1.300 personnes. L'enseigne est présente dans 14 villes françaises et s'est implantée dans plusieurs pays européens.
La Pologne a servi de test à l'export. Saint-Gobain y a lancé la Plateforme en janvier 2001 et dispose déjà de deux points de vente. Viendront ensuite l'Espagne (mars 2002), la Hongrie (avril 2002), le Royaume-Uni (juillet 2002) et enfin l'Amérique Centrale avec l'ouverture récente d'un magasin au nord de Mexico, en attandant de s'implanter au Brésil.
Le groupe est particulièrement ambitieux avec cette enseigne est s'est fixé comme objectif d'implantation de plus de 70 magasins dans plus de huit pays d'ici 5 ans.
Si ce concept s'adapte bien à l'export, c'est encore grâce à sa simplicité. Les principes fondamentaux sont conservés (offre, gamme courte, stocks permanents, prix nets affichés...) mais la Plateforme - qui se traduit dans toutes les langues - s'adapte toujours aux exigences d'un nouveau pays ou d'une nouvelle région d'implantation. C'est ainsi qu'en Espagne, l'offre carrelage est beaucoup plus large qu'ailleurs ; en Pologne, les professionnels viennent avec leurs clients qui financent directement l'achat des matériaux ; ou encore qu'au Royaume-Uni, le magasin dispose d'un système informatique performant comprenant notamment un module de CRM (Customer Relationship Management) directement lié aux ventes.
Par ailleurs, le groupe d'Emile François peut s'appuyer sur de fortes enseignes locales pour développer le concept de la Plateforme (Point.P en France et en Espagne, Raab Karcher en Allemagne, Pays-Bas et Europe de l'Est, Jewson au Royaume-Uni...). Dans chacun des pays se sont ces enseignes historiques et qui pilotent le développement de la Plateforme. Car, à part quelques rares exceptions, les concepts historiques de Saint-Gobain s'exportent difficilement. Lapeyre en sait quelque chose et a très rapidement abandonné toute velléité en Allemagne, limitant sa croissance à l'export sous la marque Lapeyre aux seuls pays francophones.
Aujourd'hui, après l'échec d'un modèle e-business européen (qualitool.com), l'enseigne La Plateforme du Bâtiment est, pour Saint-Gobain, le seul concept "parfaitement exportable, pouvant s'adapter et répondre aux différentes marchés du bâtiment en Europe et à l'international". C'est dire tout l'intérêt que peu représenter la Plateforme pour le groupe... et ses actionnaires.