CLIMAT.Pour élaborer son plan climat qui couvrira la période de 2019 à 2022, l'intercommunalité des Hauts-de-Seine (92) Grand Paris Seine Ouest (GPSO) dit vouloir "aller plus loin", et animera une concertation publique pendant plusieurs mois.
Se targuant d'être un territoire "pionnier" dans la stratégie en faveur du développement durable, GPSO dresse un bilan optimiste de son précédent plan climat (2011-2018). Les actions menées au cours des sept dernières années ont d'ailleurs permis à l'intercommunalité d'afficher des taux d'émission de gaz à effet de serre " 2,35 fois moins élevé que le taux national et 1,7 fois moins que celui de la Métropole du Grand Paris ", précise la collectivité.
La nouvelle feuille de route doit être approuvée en juin 2019 par le Conseil territorial. Mais avant, GPSO a dressé un calendrier de concertation publique qui débutera dès le 12 novembre prochain avec la mise en ligne d'outils numériques dont un site dédié et une application de questionnaires thématiques.
Résilience face au changement climatique
A cette même période, la ville de Sèvres accueillera la première édition du forum de la rénovation énergétique en copropriété, dont " l'objectif (est de) conseiller et accompagner les copropriétés désireuses de mener un projet de rénovation énergétique ", et qui comptera sur la présence de professionnels du bâtiment.
Passée cette campagne de communication qui prévoit également une exposition itinérante dans un " Bus électrique pour le climat ", le Conseil territorial tiendra trois réunions publiques les 5, 6 et 7 décembre prochains à Sèvres, Boulogne-Billancourt et Vanves. Ces rencontres auront notamment vocation à présenter les grands axes définis par GPSO pour son Plan climat, dont la réduction des émissions de gaz à effet de serre, une politique de résilience face au changement climatique ou l'amélioration de la qualité de l'air par la mobilité propre.
Ces trois orientations répondent au principal constat que dresse le précédent plan climat, qui présente les secteurs du bâtiment et des transports comme principales sources de pollution atmosphérique sur le territoire altoséquanais.