Submergés par la demande, les professionnels de la climatisation considèrent quil sera quasiment impossible déquiper 80% des maisons de retraite comme lespère le gouvernement. LUnion climatique de France joue toutefois la carte citoyenne et sengage «à faire le maximum».
Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Philippe Douste-Blazy, a présenté mercredi son plan canicule, avec notamment un budget de plus de 20 millions d'euros ("entre 20 et 40 millions d'euros" selon la synthèse du plan) pour équiper d'au moins une pièce rafraîchie les établissements accueillant des personnes âgées pour le mois de juin
Globalement bien accueilli par les professionnels de la santé, ce plan suscite linterrogation chez ceux du bâtiment et en premier lieu, les installateurs de climatiseurs qui estiment que les délais sont trop courts. «Léchéance martelée par le gouvernement est totalement irréaliste, faute de stocks et de professionnels en nombre suffisant» estime, dans le Figaro de mercredi, le Groupement économique sanitaire électricité climatique (Gésec) qui rassemble 260 entreprises et qui été particulièrement actif sur le marché des maisons de retraites notamment à travers lopération ClimERPA. «La canicule daoût a généré une activité très intense qui na pas faibli ces derniers mois. Les fabricants, essentiellement asiatiques et américains, nont pas ou peu de stocks, et leurs délais dimportations sont à lheure actuelle de 6 à 12 semaine» précise Pauline Mispoulet, directrice du Gésec.
Si le réseau Climsure qui fédère 54 associations professionnelles et rassemble 1.070 installateurs est plus nuancé, Nicolas Gouyé, son délégué général, estime que pour tenir les délais, les demandes de devis auraient dues être demandées en février. «Or, la question du financement vient juste dêtre réglée» poursuit-il.
Pour lUnion Climatique de France (UCF-FFB), «la contrainte du financement étant aujourdhui levée pour tous les établissement concernés», les entreprises du bâtiment peuvent agir rapidement pour installer des équipements dici le 15 juillet et répondre aux besoins identifiés. Trois conditions doivent toutefois être réunis explique Jacques Pessieu, secrétaire général de UCF : disposer rapidement des listes prioritaires au niveau des commissions de coordination locales ; accélérer les processus de décision depuis la consultation des entreprise jusquà la commande effective des travaux ; et enfin disposer des ordres et des services de commandes d'ici la fin mai au plus tard.
«Tous les cas ne seront certainement pas traités cet été estime Jacques Pessieau, mais tous nont pas forcément besoin de lêtre» poursuit-il en rappelant que larchitecte des bâtiment varie dun établissement à lautre.
«Les professionnels de lUCF-FFB sont multitechniques. Ils peuvent proposer à chaque établissement, et au cas par cas, une variété de solutions techniques de rafraîchissement adaptées et bien dimensionnées, performantes et respectueuses de lenvironnement qui nobèrent pas lavenir en matière déquipement, ce qui exclut à priori de ces solutions les appareils mobiles peu performants, sauf cas particulier» affirme-t-il.
Pour lUCF-FFB, cest en agissant sur la diversité des solutions de climatisations, mais aussi les protections extérieures, les stores..., que lon limitera les ruptures de stock pour certaines gammes de produits (les splits par exemple).
Si lUCF-FFB se dit prête à relever le défi, «cest aussi dans un état desprit citoyen» explique Jacques Pessieau. Lorganisme professionnel souhaite rompre avec le pessimisme ambiant et «s'est engagée auprès du ministre à faire le maximum pour que ce plan bleu soit une réussite».
«Nous lavons fait lors de la tempête, à Toulouse après lexplosion dAZF, cest une question de volonté» déclare Jacques Pessieau. «Nous avons déjà donné des consignes à nos adhérents pour quils essayent de négocier avec leurs clients en cours - publics, mais aussi privés - pour donner la priorité aux besoins des établissements daccueil. Nous comptons aussi sur lesprit citoyen de nos clients».
Globalement bien accueilli par les professionnels de la santé, ce plan suscite linterrogation chez ceux du bâtiment et en premier lieu, les installateurs de climatiseurs qui estiment que les délais sont trop courts. «Léchéance martelée par le gouvernement est totalement irréaliste, faute de stocks et de professionnels en nombre suffisant» estime, dans le Figaro de mercredi, le Groupement économique sanitaire électricité climatique (Gésec) qui rassemble 260 entreprises et qui été particulièrement actif sur le marché des maisons de retraites notamment à travers lopération ClimERPA. «La canicule daoût a généré une activité très intense qui na pas faibli ces derniers mois. Les fabricants, essentiellement asiatiques et américains, nont pas ou peu de stocks, et leurs délais dimportations sont à lheure actuelle de 6 à 12 semaine» précise Pauline Mispoulet, directrice du Gésec.
Si le réseau Climsure qui fédère 54 associations professionnelles et rassemble 1.070 installateurs est plus nuancé, Nicolas Gouyé, son délégué général, estime que pour tenir les délais, les demandes de devis auraient dues être demandées en février. «Or, la question du financement vient juste dêtre réglée» poursuit-il.
Pour lUnion Climatique de France (UCF-FFB), «la contrainte du financement étant aujourdhui levée pour tous les établissement concernés», les entreprises du bâtiment peuvent agir rapidement pour installer des équipements dici le 15 juillet et répondre aux besoins identifiés. Trois conditions doivent toutefois être réunis explique Jacques Pessieu, secrétaire général de UCF : disposer rapidement des listes prioritaires au niveau des commissions de coordination locales ; accélérer les processus de décision depuis la consultation des entreprise jusquà la commande effective des travaux ; et enfin disposer des ordres et des services de commandes d'ici la fin mai au plus tard.
«Tous les cas ne seront certainement pas traités cet été estime Jacques Pessieau, mais tous nont pas forcément besoin de lêtre» poursuit-il en rappelant que larchitecte des bâtiment varie dun établissement à lautre.
«Les professionnels de lUCF-FFB sont multitechniques. Ils peuvent proposer à chaque établissement, et au cas par cas, une variété de solutions techniques de rafraîchissement adaptées et bien dimensionnées, performantes et respectueuses de lenvironnement qui nobèrent pas lavenir en matière déquipement, ce qui exclut à priori de ces solutions les appareils mobiles peu performants, sauf cas particulier» affirme-t-il.
Pour lUCF-FFB, cest en agissant sur la diversité des solutions de climatisations, mais aussi les protections extérieures, les stores..., que lon limitera les ruptures de stock pour certaines gammes de produits (les splits par exemple).
Si lUCF-FFB se dit prête à relever le défi, «cest aussi dans un état desprit citoyen» explique Jacques Pessieau. Lorganisme professionnel souhaite rompre avec le pessimisme ambiant et «s'est engagée auprès du ministre à faire le maximum pour que ce plan bleu soit une réussite».
«Nous lavons fait lors de la tempête, à Toulouse après lexplosion dAZF, cest une question de volonté» déclare Jacques Pessieau. «Nous avons déjà donné des consignes à nos adhérents pour quils essayent de négocier avec leurs clients en cours - publics, mais aussi privés - pour donner la priorité aux besoins des établissements daccueil. Nous comptons aussi sur lesprit citoyen de nos clients».