Pour la fondation Abbé Pierre, les objectifs du plan Borloo de construction de HLM "vont dans le bon sens", mais elle reste "sceptique" sur leur réalisation, très dépendante de partenaires comme les collectivités locales.
"Le plan se base beaucoup sur la contractualisation avec les autres partenaires, HLM, collectivités locales et entreprises", constate Patrick Doutreligne, délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre, auprès de l'AFP."Si cela ne marche pas, qu'est-ce qu'on fait, il n'y a pas de filet de sécurité", dit-il.
S'il estime que les HLM sont "mûrs aujourd'hui pour se lancer dans le programme", il est "sceptique" sur l'engagement des collectivités locales, "à cette hauteur-là".
"On voit un début de mobilisation des élus, comme en Ile-de-France, il y a un frémissement, mais quand on voit la bagarre menée par certains pour revenir sur l'obligation de construction de 20% de logements sociaux, on n'est pas garanti contre l'échec".
Il rappelle que le budget logement n'a pas été consommé dans les années 90, "on affichait 80.000 logements et on en construisait 50.000".
S'il estime que les HLM sont "mûrs aujourd'hui pour se lancer dans le programme", il est "sceptique" sur l'engagement des collectivités locales, "à cette hauteur-là".
"On voit un début de mobilisation des élus, comme en Ile-de-France, il y a un frémissement, mais quand on voit la bagarre menée par certains pour revenir sur l'obligation de construction de 20% de logements sociaux, on n'est pas garanti contre l'échec".
Il rappelle que le budget logement n'a pas été consommé dans les années 90, "on affichait 80.000 logements et on en construisait 50.000".