A l'issue de plusieurs mois de travail, le groupe, installé en 2010 par Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Grenelle, a formulé, à travers un débat sur les labels, les recommandations dédiées aux « signes de qualité ». Détails.
C'est lors d'une présentation ce mardi 13 décembre du groupe de travail restreint du «Plan Bâtiment Grenelle», qu'Yves Dieulesant, directeur du développement de Gecina et Jacqueline Faisant, présidente de BNP Paribas REIM, ont formulé les recommandations consacrées aux signes de qualité.
Cette présentation met avant tout en évidence la nécessaire remise en cause du processus de la filière afin d'intégrer un véritable système de qualité, seul garant des performances et de la délivrance des résultats attendus. Par la même occasion, le groupe de travail a alerté sur «la nécessité de faire converger des systèmes de conception/réalisation et d'exploitation maintenance ».
Axes de travail
Identifier les initiatives qui qualifient le mieux le résultat en mettant en place de nouveaux critères de commande ; déterminer le rôle des signes de qualité des professionnels et des produits dans la détermination de la qualité des ouvrages ; réfléchir à la convergence des référentiels au plan international ; et progresser vers la garantie de résultat, objectif attendu par les maîtres d'ouvrages, particuliers ou institutionnels : telle a été la ligne conductrice confiée, il y a un an par Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Grenelle, au groupe de travail coprésidé par deux représentants de grands maîtres d'ouvrage, Yves Dieulesaint, et Jacqueline Faisant.
Si la multiplication des «signes de qualité» apparaît comme un effet positif de la mise en œuvre du Grenelle de l'Environnement, leur nombre et leur complexité croissante présentent l'inconvénient d'un manque de lisibilité nuisant à la bonne utilisation par l'ensemble de la filière et le grand public.
Vers des signes crédibles
Egalement, dans un contexte où l'utilisateur -le client- se montre de plus en plus sensible aux garanties de résultat sur l'ouvrage, il apparaît fondamental d'après le groupe de travail d'identifier les signes de qualité crédibles qualifiant ces résultats sur un plan global (performance environnementale et énergétique, santé, confort, etc.) et en termes de coût (niveau de charges).
Face à ce constat, le groupe de travail «Signes de qualité» et le Plan Bâtiment Grenelle affirment la volonté de la filière de s'inscrire dans une dynamique d'évolution globale. Cette mutation nécessite bel et bien la mise en œuvre plus fiable de l'outil essentiel qu'illustrent les signes de qualité.
