A l'occasion de la Journée internationale de la propriété, vendredi, le président de l'Union nationale de la propriété immobilière, Jean Perrin, a affirmé que le placement immobilier restait la meilleure sécurité financière en temps de crise. Il a également dénoncé la lourdeur des impôts ne permettant pas aux bailleurs de baisser les prix des loyers.
L'investissement dans la pierre reste une sécurité financière. C'est en tout cas ce qu'affirme Jean Perrin, président de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI). «L'état des finances publiques en France est tel que les pouvoirs publics, et notamment les collectivités territoriales, seront amenés à réduire dans les années à venir le financement direct des logements sociaux», a analysé le président du syndicat des propriétaires à l'occasion de la Journée internationale de la propriété, vendredi. Du coup, le placement immobilier reste selon lui «la meilleure sécurité contre la crise financière».
Prenant la défense des bailleurs, Jean Perrin a estimé que «ce qu'il faudrait que l'opinion publique comprenne, c'est qu'il y a un fossé entre le loyer brut versé par le locataire et le loyer net qui restera finalement au bailleur, après paiement de tous les impôts. La rentabilité nette après impôts ne dépasse pas généralement 2%, pour un bailleur soumis à l'ISF qui loue un logement ancien», indique le président de l'UNPI. «Si les impôts baissaient, les loyers pourraient baisser aussi».