La mairie de Nancy a lancé le chantier de la restauration de la place Stanislas, qui va restituer, à partir d'un tableau du XVIIIème siècle, l'aspect original de la célèbre place royale, classée depuis 1983 patrimoine mondial de l'Unesco.
C'est à partir d'un tableau de la place, un "document inégalable", selon le maire André Rossinot (UMP), prêté par le marquis et la marquise de Pange, que l'architecte en chef des monuments historiques a conçu la restitution.
Des pavés ocres de Croatie surlignés de deux diagonales de pavé noirs venus de Belgique vont, comme sur ce document, remplacer les actuels marquages de circulation qui rappellent que cette place royale parmi les plus belles d'Europe fut en son temps un parking.
Le chantier censé durer jusqu'au printemps 2005 - saison où Nancy célèbrera le Siècle des Lumières -, se monte à 8,7 millions d'euros pour le renouvellement des sols et de l'éclairage des façades, soit 450 euros au mètre carré. Près de la moitié sont apportés par des subventions du département, de la région et de l'Etat.
A cela s'ajoutent 4,7 millions d'euros pour le ravalement des façades de l'architecte Emmanuel Héré et la restauration des célèbres grilles du ferronnier d'art Jean Lamour qui ont valu à Nancy son surnom de "Ville aux portes d'or". Chaque année, l'écrin architectural composé de l'Hôtel de ville, l'Opéra et ce qui était à l'époque le Collège royal de médecine et l'Intendance attire à Nancy 250.000 touristes.
L'ensemble baroque livré en 1755 par Stanislas, ancien roi de Pologne et beau-père de Louis XV, pour ancrer le lien nouveau entre le roi de France et la Lorraine, est redevenu samedi un espace piéton, détail qui ne fait pas l'unanimité chez les Nancéens, bousculés par un nouveau plan de circulation automobile.
Dans les salons de l'hôtel de Ville, Pierre-Yves Caillaut, l'architecte des monuments historiques a longuement expliqué devant une foule studieuse les partis pris de la restitution.
On oublie la grille protectrice de la statue centrale au profit "des marches conviviales de la «place Stan»" si appréciées des manifestants en tout genre. On réinstalle des trottoirs d'origine comme gansés d'une lice et de bornes qui rappellent les garde-fou de bois de l'époque.
Enfin, parmi les choix qui ont suscité le débat, on a décidé de maintenir au centre de la place la statue du bienfaiteur lorrain Stanislas au détriment de l'originelle effigie de Louis XV, détruite à la Révolution.
Des pavés ocres de Croatie surlignés de deux diagonales de pavé noirs venus de Belgique vont, comme sur ce document, remplacer les actuels marquages de circulation qui rappellent que cette place royale parmi les plus belles d'Europe fut en son temps un parking.
Le chantier censé durer jusqu'au printemps 2005 - saison où Nancy célèbrera le Siècle des Lumières -, se monte à 8,7 millions d'euros pour le renouvellement des sols et de l'éclairage des façades, soit 450 euros au mètre carré. Près de la moitié sont apportés par des subventions du département, de la région et de l'Etat.
A cela s'ajoutent 4,7 millions d'euros pour le ravalement des façades de l'architecte Emmanuel Héré et la restauration des célèbres grilles du ferronnier d'art Jean Lamour qui ont valu à Nancy son surnom de "Ville aux portes d'or". Chaque année, l'écrin architectural composé de l'Hôtel de ville, l'Opéra et ce qui était à l'époque le Collège royal de médecine et l'Intendance attire à Nancy 250.000 touristes.
L'ensemble baroque livré en 1755 par Stanislas, ancien roi de Pologne et beau-père de Louis XV, pour ancrer le lien nouveau entre le roi de France et la Lorraine, est redevenu samedi un espace piéton, détail qui ne fait pas l'unanimité chez les Nancéens, bousculés par un nouveau plan de circulation automobile.
Dans les salons de l'hôtel de Ville, Pierre-Yves Caillaut, l'architecte des monuments historiques a longuement expliqué devant une foule studieuse les partis pris de la restitution.
On oublie la grille protectrice de la statue centrale au profit "des marches conviviales de la «place Stan»" si appréciées des manifestants en tout genre. On réinstalle des trottoirs d'origine comme gansés d'une lice et de bornes qui rappellent les garde-fou de bois de l'époque.
Enfin, parmi les choix qui ont suscité le débat, on a décidé de maintenir au centre de la place la statue du bienfaiteur lorrain Stanislas au détriment de l'originelle effigie de Louis XV, détruite à la Révolution.